Septembre 2017
Du 23 au 30 septembre 2017 : Trek sur le sentier de Stevenson
Samedi 23/09/2017-10H. Nous sommes 14, joyeux et impatients, au départ de Léguevin. Pour les chambrées, cette année pas de problèmes, il n'y a que des paires : 6 couples et 2 jeunes filles( !! ) seules. Quelques heures de route nous mènent à Langogne où nous nous installons à l'hôtel, propre mais qui mériterait bien un léger rafraîchissement. Nous visitons les alentours : splendide église romane, magnifique halle d'où les ruelles partent à l'assaut de la haute ville où de nombreux détails d'architecture nous rappellent un passé glorieux, hélas aujourd'hui anéanti.
Dimanche 24/09/2017. 1ère étape nous menant à Cheylard l'Evêque. 17 Km et 471m de dénivelé. La météo est clémente et nous découvrons avec émerveillement les couleurs d'automne, ici beaucoup plus avancé que chez nous. Les prairies succèdent aux forêts dans un bel ordonnancement. Les villages nous saluent par de jolies pancartes colorées, nous rappelant, au cas où nous l'aurions oublié, que nous marchons sur les traces de Stevenson. A Cheylard l'Evêque, petite balade apéritive à la chapelle ND de toutes les Grâces. Nous logeons au refuge du Moure où l'accueil et la cuisine dépassent toutes nos attentes !
Lundi 25/09/2017. 2e étape : Cheylard l'Evêque - Abbaye ND des Neiges. 26 km et 700m de dénivelé. Montée très agréable le matin à l'assaut d'un coteau puis autour d'un lac mais, arrivés au château de Luc surplombant la vallée de l'Allier, les nuages obscurcissent le ciel et nous sortons les capes de pluie… mais pas pour longtemps. La pause repas est improvisée sous un pont et, au redémarrage, le dos de Chantal lui procure quelques misères… pour elle le trek s'arrête là, à cheval entre Lozère et Ardèche. Longue remontée l'après-midi dans la forêt de Laveyrune, jusqu'à l'abbaye ND des Neiges.
Mardi 26/09/2017. 3e étape : Abbaye ND des Neiges - Chasseradès. Le soleil éclaire délicatement les bâtiments de l'abbaye ; ce matin, la pluie est derrière nous. Nous cheminons de vallées en coteaux dans une profusion de couleurs extraordinaires. C'est une ode à la diversité sylvestre ! Au bout de 17 Km et 580m de dénivelé, nous arrivons à Chasseradès, charmant village traditionnel dont nous faisons le tour : église de construction romane flanquée d'une tour, vieux pont, lavoir, abreuvoir et faîtages en lignolet. Très bon hébergement au Relais de Modestine dont le propriétaire tient aussi une épicerie/boulangerie, très appréciable dans ces contrées reculées.
Mercredi 27/09/2017. 4e étape : Chasseradès - Le Bleymard. 21 Km et 670 m de dénivelé. Dès le départ, la vue est grandiose sur le viaduc de Mirandol et, ne vous y trompez pas, ce qui ressemble à un tunnel sur la voie ferrée n'en est pas un : il s'agit d'une protection anti congères car ici l'hiver… une température normale c'est -17°C et le vent ne s'arrête jamais ! Belles ascensions dans de magnifiques hêtraies puis redescente vers une superbe combe, berceau du Lot, rivière si chère à notre Président ! La route est longue encore jusqu'au Bleymard et pire : il nous faut copieusement remonter jusqu'à notre logis : les chalets du Goulet. Certains finiront en STOP, le reste de la troupe dignement, à pied ! Au menu ce soir aligot : ça vous en bouche un coin !
Jeudi 28/09/2017. 5e étape : Le Bleymard - Pont-de-Montvert. 19 km et 700m de dénivelé. Passé le village du Bleymard, nous empruntons une grande draille qui nous mène à la petite station de ski du Mont Lozère. De là, plusieurs sentiers s'offrent à nous et nous ne choisissons pas nécessairement le bon mais peu importe, les pentes Nord du Mont Lozère nous gratifient de couleurs incroyables, rouge sang des airelles et myrtilliers en robe d'automne, mauve-gris des bruyères en fin de floraison… Nous finissons par rejoindre la draille de crête bien ventée où le paysage est lunaire, la draille bordée de montjoies, ces pierres mégalithiques permettant de ne pas perdre le sentier dans le brouillard. Arrivés au sommet de Finiels (le point culminant), la vue est fabuleuse et sur 360°. La redescente est longue, très longue (nous nous trompons une 2e fois) mais elle est belle, si belle… Le paysage a changé et se succèdent : éperons rocheux, prairies parsemées de boulets de granit, landes à genêts et bruyères… C'est l'apothéose ! Nous arrivons au Pont-de-Montvert, après 22 Km et 580 m de dénivelé, un peu fatigués mais tellement heureux de cette journée où « on en a pris plein les mirettes ». Nuit aux gîtes du Chastel.
Vendredi 29/09/2017. Le Pont-de-Montvert - Florac. Dernière journée, la plus longue et peut-être aussi la plus rude : 27 Km et 890m de dénivelé. Après l'Allier et le Lot, nous traversons aujourd'hui le Tarn pour nous hisser sur la Montagne du Bougès, territoire Camisard où éclata le conflit. A partir de la crête de la Montagne du Bougès, le paysage change à nouveau : on aperçoit désormais au loin les Gorges du Tarn et, au-dessus de Florac, dans le lointain, 2 « terrils » : les Puechs de la cham des Bondons (c'est classe !). Il paraît qu'il y a là-bas bon nombre de menhirs mais ce n'est pas sur notre route. Après une pause déjeuner à découvert, avec vue plein Sud sur 180°, nous entamons une longue redescente en forêt sur Florac que certains termineront au grand galop, obéissant à l'appel irrésistible d'une bonne mousse. Ce soir, au Centre des Cévennes où nous logeons, nous partagerons notre dernier repas avec 3 randonneurs qui nous ont accompagnés dès le départ ; c'est ça aussi le trek !
Samedi 30/09/2017. Retour à la maison après un périple Florac - Mende en bus puis, pour les chauffeurs, Mende - Langogne en bus pour récupérer les voitures, et retour à Mende où il tombe des hallebardes ! Nous avons une pensée pour le second groupe qui se trouve sur l'étape Le Bleymard – Pont-de-Montvert… Déjeuner à la Brasserie de Mende et retour à Léguevin après cette semaine intense, éclatante de couleurs et de lumières, faite de traversées de pays au rythme du pas, de dîners réparateurs, de soirées conviviales, de rencontres… La Vie quoi !
Merci à Michèle pour son compte-rendu enthousiaste
Nous avons tous vu les mêmes paysages mais avec des regards différents. Merci aux artistes-photographes : Michèle, Daniel et Jean-Marie
Samedi 23 septembre 2017 - La Hourquette d'Aubert
4 au rendez-vous proposé par Christophe et nous voici en route pour Superbarèges alors que le soleil se montre déjà. Il ne va quasiment pas nous quitter à part quelques nuages inoffensifs en fin de rando.
Accaparés par nos discussions, la sortie normale d'autoroute est déjà derrière nous et nous découvrons les belles couleurs de Tarbes dans le contrebas. Le GPS routier nous permet ensuite d'emprunter des petites routes que nous n'aurions certainement pas eu l'idée d'utiliser... mais qui nous permettent néanmoins d'approcher de la montagne.
Nous voici à la Mongie, au col du Tourmalet et ses lamas puis dans la descente vers le départ des pistes de ski côté Barèges. Difficile de ne pas trouver de places sur le parking géant du Tournaboup aménagé pour les skieurs.
Dés le départ, nous quittons ce monde du ski déjà en cours d'aménagement pour la prochaine saison et remontons le cours du ruisseau des Coubous jusqu'au pont de la Gaubie. Un GPS récalcitrant impose quelques arrêts pour le recadrer et nous rejoignons la partie ensoleillée du domaine. Une belle montée bien marquée jusqu'au lac des Coubous près duquel nous dépassons un groupe de 3 personnes dont un randonneur de 82 ans (500 m de dénivelé quand même, cela donne de l'espoir pour les années à venir...).
Ensuite, c'est l'enchaînement des lacs (de la Jonquère, Blanc, Tracens, Nère, Estagnol) dont la beauté et les couleurs surprenantes nous font oublier que cela monte parfois un peu plus fort.... Un dernier effort dans un raidillon pierreux et nous voici parvenus à notre but 2498m et la Hourquette d'Ambert où nous nous posons pour le RTS.
Après nos 1100 mètres de dénivelé, un magnifique paysage s'offre à nous : celui de la réserve naturelle du Néouvielle et de ses lacs d'altitude (nous ne voyons depuis notre belvédère qu'Aubert, Aumar et un bout des Laquettes). Mais la proximité des hauts sommets et de leurs reliefs est impressionnante. Nous ne sommes pas seuls, l'accès de ce côté étant plus facile (une idée pour "Moyenne montagne"?).
Retour par le même itinéraire mais sous un éclairage différent (les premières couleurs d'automne) qui renouvelle l'intérêt, d'autant qu'une jeune marmotte détale devant nous. Un dernier arrêt prolongé (petit/gros regret de quitter ces paysages si remarquables...) à la cabane des Coubous où un joli parterre de colchiques embellit l'environnement.
Un dernier spectacle sur le parking : celui des parapentistes fort agiles à l'atterrissage!
Et une petite halte en terrasse à Ste Marie de Campan pour clôturer cette superbe journée qui va nous laisser de beaux souvenirs et qu'il faudra certainement reprogrammer lors d'un prochain exercice.
Guy pour cette rando de Christophe
Dimanche 10 septembre - La Capalette (Dourgne 81)
Nous étions 9 courageux à partir vers Dourgne : en effet, la météo n'était pas très propice! Nous avons fait une petite halte dans un petit coin de "paradis" à la chapelle de Mougnies.
Après avoir contourné une carrière, nous avons attaqué une belle montée pour arriver à la statue de St Stapin.
Puis après avoir traversé le "désert de St Ferréol" (désert vert), nous avons enfin vu de près la chapelle de la Capelette où nous avons pique-niqué : le temps s'est alors "gâté", nous avons dû mettre les polaires et les capes et nous n'avons pas traîné!
Nous avons quand même profité du panorama sur toute la vallée. Retour à Dourgne à 15h.
Christine.
Dimanche 3 septembre - Mas Cabardès (11)
Nous étions 12 randonneurs à partir de Mas Cabardès par une belle journée ensoleillée. Une mise en jambe dès le départ avec une belle montée pour sortir du village. De beaux chemins ombragés, quelques gros cailloux, un magnifique panorama sur la plaine et un passage par quatre villages - Mas Cabardès, Roquefère avec son château, Miraval Cabardès et la Tourette Cabardès. La pause de midi a été arrosée (avec modération bien sûr!) pour fêter l'anniversaire de l'animateur. Le pot de l'amitié à Roquefère - nous étions parmi les derniers clients des propriétaires du bar qui partaient à la retraite.
Louis