Octobre 2024
Mercredi 23 et jeudi 24 octobre 2024 - De Lacrouzette à Saint Salvy de la Balme (81)
- Le RDV était à 9 h à " la croix de Beyries" à proximité du village de Lacrouzette. Grand parking aménagé avec des tables où d'ailleurs nous ferons le pique-nique à 12h30. Nous voilà partis pour un circuit en boucle intitulé :"Les Rocs de Crémaussel "pour 8 km et 236 m de dénivelé.
- Nous prenons la direction de "la Fusarié" et le "chapeau du curé" au lieu dit "Ricard, nous tournons à droite et nous montons vers les différents blocs de granit. Nous rencontrons successivement : les trois fromages, la langue, le grain de beauté, le billard, l'éléphant, le fauteuil du diable et bien sûr l'oie. Sur le retour nous pouvons également ramasser de belles châtaignes, ensuite retour au parking de la Croix de Beyries pour le pique-nique, où nous trouvons bancs et tables (réservés par un couple de participants qui nous ont rejoints).
- Puis nous reprenons les voitures jusqu'au lac du Merle, joli paysage et suite de la récolte de châtaignes. Direction ensuite la Maison du Sidobre pour une vidéo expliquant le travail d'extraction et de transformation du granite, en introduction à la visite d'une carrière et d'un atelier produisant, à partir de blocs de plusieurs tonnes, des pièces de toutes dimensions pour le funéraire, l'aménagement intérieur, le pavage,...
- Après cette prise de connaissance du monde industriel local, nous nous dirigeons vers le lieu du repas du soir et du repos nocturne à Brassac. Un apéritif de qualité offert par un couple de participants ouvre de manière bien sympathique la soirée, les plateaux de charcuterie, les cassoles de cassoulet et la croustade généreusement proposés ont copieusement garni nos estomacs, à notre grande satisfaction.
- Jeudi matin, direction Saint Salvy de la Balme pour un circuit de près de 18 km et 300 m de dénivelé, la « Ronda del Peiraire », les peiraires désignant les tailleurs de pierre dans le monde d'avant.
- Après l'échauffement rapide dès la première montée du premier kilomètre, nous allons parcourir d'agréables petits chemins le long desquels nous faisons ample récolte de châtaignes. Nous remarquons aussi tous ces amoncellements de rocs qui parsèment champs et forêts et font la particularité unique de ce petit territoire tarnais. Nous en aurons un exemple frappant avec le rocher tremblant qui nous accueille pour le RTS, bloc de plusieurs tonnes que certains d'entre nous n'hésiteront pas à faire trembler, sans conséquence heureusement, ni pour eux, ni pour le rocher !
- Au cours de cette randonnée, de beaux points de vue sur la plaine castraise et la Montagne Noire vont ajouter au plaisir de profiter d'une météo plus que clémente pour la saison.
- Nous terminerons ces 2 journées par le pot habituel sur notre parcours de retour.
Jean-Pierre
Samedi 12 octobre 2024 - Ponts et Passerelles sur l’Aussonnellede Bonrepos à la Salvetat Saint Gilles
- Nous étions 17 pour cette rando d’octobre sur le thème de l’Aussonnelle. Une petite présentation «d’hydrologie» du bassin de la Garonne est faite avant d’attaquer notre parcours sur l’ Aussonnelle. Cette rivière est un petit affluent direct de la Garonne entre la Save et le Touch. Il mesure 42km de longueur. Il faut comparer cela à la vingtaine d’affluents de plus de 100km avec en particulier le Lot et le Tarn (plus de 300km).
- Nous passons la première passerelle sur le ruisseau de Fonbrennes (petit affluent de l’Aussonnelle) avant de voir notre premier pont sur l’Aussonnelle. Ensuite nous traversons le parc urbain de La Cazalère pour voir notre deuxième passerelle sur le ruisseau de la Crabère (affluent de 8km de l’Aussonnelle). Nous continuons ainsi sur les routes et chemins en essayant de longer l’Aussonnelle tout en restant sur les passages non privés. Nous traversons le Vidaillon en direction de la Salvetat avant de revenir sur la passerelle métallique sur l’Aussonnelle au niveau des «Chaussures du Château».
- En tout, nous aurons vu ou franchi 11 ponts ou passerelles en traversant Fontenilles d’est en ouest.
- 20km avec un dénivelé de 40m pendant une belle journée ensoleillée !
Christophe
Samedi 12 octobre 2024 - Cabane d’Aula (09)
- Accès au hameau d’Estours par une petite route encaissée depuis le moulin Lauga. Parking à proximité d’une micro centrale électrique. Départ vers 9h15 pour un aller-retour en suivant en permanence le ruisseau de l’Artigue bien alimenté en cet automne pluvieux.
- Nous étions 12 pour profiter de cette journée par un temps nuageux et vent sur la partie haute du parcours. La première partie jusqu’à la cabane d’Artigue est parcourue sous bois. Elle est peu pentue, nous permettant d’apprécier les différentes cascades qui tombent vers le ruisseau. Celle du Bidet est très jolie avec les feuilles qui commencent à prendre des teintes d’automne. Un unique et rare champignon de couleur orange vif a attiré notre attention. Il a été identifié, a posteriori, comme un guepinia, sans totale certitude... Des passerelles, certainement empruntées par les chasseurs, ne permettent pas de s’engager vers l’autre rive. Nous poursuivons la rive droite jusqu’à la cabane d’Artigue, située à 6 km du départ.
- Nous apercevons à droite la cascade d’Arcouzan sans pouvoir s’en approcher car le débit du ruisseau est trop abondant. Petite pause avant d’entreprendre la montée vers la cabane d’Aula à travers le bois de Puech. Il reste 500 m de dénivelé et nous apprécions la vue sur le mont Valier. Belle ascension en serpentant sur le GR10 que l’on ne quitte pas de la journée !
- Arrivée sur le petit plateau où l’on rejoint la cabane d’Aula. Refuge apprécié pour le pique-nique car le vent est vif. Pause déjeuner assez courte car il reste le retour d’une dizaine de km.
- Descente assez rapide avec une nouvelle halte à la cabane d’Artigue où nous croisons les seuls randonneurs de la journée.
- 1000 m de dénivelé avec 21 km dont le parcours a été apprécié, notamment par trois nouveaux adhérents qui découvraient ce type de parcours moyenne montagne avec notre groupe.
- Une halte à Seix pour prendre un verre et faire des achats de fromage.
Animateur : Daniel Laborde et crédit photos de Chantale et Laurent.
Samedi 5 et dimanche 6 octobre 2024 - Week-end à Billière (31)
- Samedi 5 octobre (7 participants). Nous avons dormi vendredi soir à Billière pour pouvoir être à la station de Peyresourde à 8 h. Nous montons en voiture jusqu'au restaurant d'altitude après le télésiège des Cimes à 1 850 m. La trace remonte plein sud avant de passer de l'autre côté de la montagne. Nous cheminons sur un sentier à flanc de montagne en direction du Couret d'Esquierry. Un bruit nous fait lever la tête : une harde de biches et plusieurs cerfs nous regardent. Leur brame résonne. Nous apercevrons ensuite d'autres groupes sur le versant. Les cerfs portent leurs bois bien dressés sur la tête ce qui leur donne un port altier : nous profitons du spectacle.
- Du Couret d'Esquierry nous prenons plein sud pour atteindre les lacs de Nère. Le sentier monte ensuite sur le bord de la paroi à gauche du lac. Après le lac de Nère Arrouge le sentier se poursuit dans la caillasse. Le couloir avant la crête est très glissant. Nous prenons sur la droite et c'est beaucoup plus facile. Arrivés à la crête il faut la suivre jusqu'au sommet en mettant les mains. Enfin, cette fois-ci, nous voici au sommet ! Le temps est très clair, nous dominons les lacs de Caillauas et Pouchergues. Nous prenons le temps de contempler le panorama.
- Pour la descente, nous suivons la crête sans descendre dans le couloir. Une trace très praticable nous amène au pied du couloir et nous rejoignons le sentier de montée. Descente sans problème jusqu'aux lacs de Nère.
Au lac inférieur, nous traversons le ruisseau de Nère et nous le suivrons jusqu'à croiser le GR10. Il faut alors, sur un long faux-plat, suivre le flanc du versant de la Montagne d'Ourtigat pour repasser du côté de la station de Peyresourde et retrouver les voitures.
Nous arrivons aux voitures à 17h30 : il nous aura fallu 9h30 pour faire les 16 km et 1 250 m de dénivelé +/-.
Le restaurant de Billière le soir est particulièrement apprécié. - Dimanche (5 participants) matin nous décidons de prendre un peu plus notre temps. Les 5 participants prennent la route du col de Balès pour une randonnée de 6 sommets.
- Grâce à une piste nous grimpons progressivement jusqu'à la crête pour déboucher vers 2 000 m au nord de la montagne de Cardouet. Par la crête en direction plein nord nous atteignons le sommet du Templa 2 121 m : premier sommet.
A l'ouest nous descendons en crête pour remonter au sommet du Peberé 2 078 m : objectif 2.
S'ensuit une longue marche en montagnes russes, globalement au nord pour arriver à la montagne du Pin 2 001 m. En voilà 3.
Toujours plus au nord notre trace de crête nous amène à la montagne d Areng 2 079 m, 4ème sommet. La chaîne au loin est assez nuageuse mais nous, nous sommes au soleil pour admirer la paroi aux reflets rouges du pic à côté.
Pour le retour nous décidons de couper, de rester à flanc sous la crête. Cela nous évite du dénivelé, mais la marche n'est pas aisée, nous sommes hors sentier et en dévers.
Nous retrouvons le col qui nous avait permis d'accéder à la crête.
2 participants décident de descendre et à 3, nous poursuivons. Le 5ème objectif est la Montagne de Carouet, 2 076 m, pour terminer avec le Mont Né 2 147 m : ce qui fait bien 5 et 6. - La descente au col de Balès est rapide. Nous avons encore marché 16 km avec 830 m de dénivelé.
Ce qui fait tout de même un bon total sur le week-end.
Merci Florence pour ton accueil.
Nicole, animatrice