Juin 2019
Séjour en Auvergne – 8/15 juin 2019
- Nous partons de Léguevin ce samedi 8 juin à 15 sous un beau soleil – direction le Mont Dore dans le Puy de Dôme où nous sommes rejoints le lendemain en fin de journée par trois autres personnes en provenance de la Bretagne (pas l’itinéraire le plus direct !). Installation à notre hôtel et un petit tour en ville où nous prenons un premier pot de l’amitié toujours sous le soleil.
- Le lendemain, nous nous réveillons sous la grisaille mais cela n’entame nullement l’enthousiasme du groupe pour notre première randonnée : « Les Cascades » à partir du quartier « Prends Toi Garde » au Mont Dore. Première inquiétude – le circuit annoncé pour 16 km est affiché à 19. Nous parvenons au point culminant de l’itinéraire – Le Puy de l’Angle (1740m) d’abord par des sentiers assez raides à travers une belle forêt, en passant par La Grande Cascade, et ensuite à travers des pâturages. Une pause déjeuner bien méritée pour tous au Puy avec une vue à 360°. Nous continuons par les crêtes, les Puys de Barbier, de Monne et de la Tache et ensuite une longue descente nous amène jusqu’au col de la Croix Morand. Là, nous nous arrêtons au Buron du Col pour déguster des boissons chaudes avant de poursuivre notre route par de beaux chemins à travers une campagne tout en fleurs jusqu’aux Cascades de Queureuilh et de Rossignolet. Encore un petit effort et nous retrouvons les voitures.
- Changement de programme pour lundi car la météo est incertaine. Ce sera donc une randonnée « en plaine » à partir du hameau de La Garandie : « Les Puys d’Enfer et de Monténard ». Un circuit à travers villages et campagne où paissent de nombreuses vaches. Le ciel s’assombrit de plus en plus et certains profitent d’un arrêt à l’église de Saulzet le Froid pour enfiler leur poncho mais nous avons de la chance, le plus gros du mauvais temps passe à côté et nous entamons la montée du Puy de Monténard pour pique-niquer. Un passage par le hameau de Zanières où nous nous arrêtons pour qui des chocolats chauds, qui des cafés. Nous reprenons notre chemin et découvrons la Narse d’Espinasse, petit marais d’origine volcanique, avant revenir à notre point de départ.
- Mardi, pas question de randonner, il pleut vraiment trop, nous cherchons donc une occupation « au sec ». Nous voilà partis pour visiter Vulcania.
- Le lendemain nous reprenons nos chaussures de marche pour un circuit à partir de Besse à travers bois et rase campagne avec une halte pour acheter du Saint Nectaire que nous dégustons plus tard lors de notre pique-nique. Une petite grimpette après la fromagerie pour atteindre le Lac Pavin puis nous continuons notre montée jusqu’au sommet du Puy de Montchal (1470m). Ensuite, c’est la descente pour atteindre le Lac Montcineyre où nous découvrons des fleurs de bois tressés flottant sur le lac : l’une des onze œuvres de onze artistes exposées dans onze lieux différents dans le cadre du festival « Horizons – Arts-Nature en Sancy ». Le chemin du retour est long d’autant plus que nous trouvons « barrière close » à un endroit et sommes obligés de faire un détour pour retrouver les voitures – juste au moment où la pluie commence à tomber !
- Jeudi, le soleil est enfin là et nous partons du Lac de Guéry pour monter à travers une belle hêtraie jusqu’à une cascade et des orgues basaltiques. Encore un petit effort et nous arrivons au plateau. Un passage par La Borne des Quatre Seigneurs avant de descendre au Col de Saint Laurent que surplombe la Banne d’Ordanche. Truffade, fondue et confit de canard nous attendant pour le déjeuner, nous écourtons donc la randonnée et revenons au point de départ par des pâtures qui accueillent des Salers pour l’été. Justement, nous assistons de près à un « lâcher » d’une bétaillère, soulagés de nous trouver de l’autre côté de la barrière par rapport au troupeau, ravi d’être ainsi libéré. Le repas à l’Auberge de l’Âne terminé, nous nous motivons mutuellement pour une balade digestive à partir du Vernet Sainte Marguerite avec passage à côté d’un menhir et du Puy d’Alou (notre Puy quotidien !). Le cœur (et les jambes ?) n’y étant pas, nous écourtons le parcours et partons pour Murol pour étancher notre soif (nous avons peut-être abusé du jambon du pays et du fromage à midi).
- Le dernier jour, entre fatigue, problèmes de genoux et d’intestins, nous ne sommes que 10 à partir à pied de l’hôtel pour le Puy de Sancy, le point culminant du Massif Central (1886m). Au cours de la montée dans le vallon de Courre, nous apercevons deux chamois, pas du tout dérangés par notre présence. Arrivés au sommet, après le calme de la montée, nous sommes assaillis par des groupes d’enfants en sortie de fin d’année. Nous quittons donc la foule et continuons notre périple le long des crêtes en passant par le Puy de Cacadogne, le Roc de Cuzeau. Le ciel est très menaçant mais nous réussissons à terminer le RTS juste avant une bonne averse. Nous rejoignons l’itinéraire de notre randonnée de dimanche, passant de nouveau à côté de La Grande Cascade, avant de revenir au Mont Dore. Le retour à l’hôtel nous semble interminable mais nous y arrivons tous ensemble, fatigués mais ravis de notre journée.
- Le programme initialement prévu a été quelque peu bousculé par la météo mais nous avons réussi à faire des randonnées variées (en tout plus de 90km et 3500m de dénivelé), en fin de compte, très peu arrosées (la plupart d’entre nous n’ont même pas sorti leur poncho du sac) et avons profité d’un environnement très fleuri en cette fin de printemps. Un accueil très chaleureux à l’hôtel, un personnel toujours prêt à répondre favorablement à nos demandes diverses et variées, des petits déjeuners copieux (qui n’a pas apprécié le fromage blanc, les cakes et brioche maison ?), des menus du soir variés. Merci à tous d’avoir contribué à la réussite de ce séjour et aux photographes d’avoir immortalisé ces bons moments passés ensemble.
Louis / Penny
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Samedi 8 juin 2019 - Étangs de La Gardelle
- Nous ne sommes que trois au départ de cette randonnée depuis le barrage de Soulcem. Cette boucle pour monter aux étangs de La Garde peut bien sûr se faire dans les deux sens. Soit avec une montée régulière pas trop dure et un descente assez raide, soit le contraire.
- Comme il fait très beau, mes deux compagnons me convainquent de commencer par le sens montée abrupte pour revenir par le chemin en pente plus douce. Nous voilà donc partis à l'assaut des 900m de dénivelé, du côté le plus pentu.
- Comme je le pensais, cela ne sera pas facile pour moi. Mais bon à rythme ,je monte quand même. Sur notre chemin nous dérangeons quatre parts descendu à la rivière pour boire. Rivière que nous devons traverser a pied en nous mouillant pas mal.
- Un fois traversé le torrent le sentier qui se faufile entre deux barres rocheuse monté sévèrement. Nous finissons par atteindre un petit replat qui est l'extrémité d’une petite vallée glacière et là surprise, il y à pas mal de neige. Nous décidons de continuer en espérant que plus haut cela ira mieux. Hélas plus haut ,sur notre chemin cela est pire.
- Beaucoup de neige, le gros torrent à ce niveau, à traverser sur un pont de neige et la pente abrupte bien enneigée nous fait renoncer par prudence. Il faudrait avoir crampons et piolet, et encore !
- Nous décidons d'aller manger au soleil sur un replat un peu plus haut ,d’où l'on domine toute la vallée. Il y a plus moche comme salle à manger. C'est avec regret que nous faisons demi tour, car nous sommes à peine à 150m de dénivelé des lacs et à peu près une demie heure de marche mais on ne voit pas comment c'est au dessus.
- Finalement nous redescendons par notre itinéraire de la montée que l'on a voulu éviter ce matin. Nous nous consolons en nous disant que ce n'est que partie remise et qu'on reviendra.
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Jeudi 6 Juin – Le Mas D'Azil
- Nous sommes 10 au départ du Mas d'Azil pour cette randonnée a la recherche des Dolmens, dont une quinzaine ont été recensés dans le département de l'Ariège et onze dans le canton du Mas d'Azil.
- Trois sont au programme de la randonnée d'aujourd’hui. Nous commençons par traverser le vieux pont pour une montée assez longue et régulière vers un plateau d'ou l'on domine tout le Mas d'Azil.
- Après une montée un peu raide, le sentier chemine presque à plat d'abord à découvert puis dans un bosquet de genévrier, de pin, et de chênes. A gauche un sentier aux petits rochers affleurant nous mène en quelques minutes au dolmen de Brillaud, notre premier dolmen.
- On continu ensuite sur l'arête des crêtes du Plantaurel parmi les chênes. En haut nous arrivons au dolmen de Couminge. Nous descendons ensuite vers Camarade que nous dépassons avant de faire la pause repas et sieste. Nous rejoignons ensuite le hameau de Lézères que nous traversons. Le chemin se dirige en prairie vers une piste dans les pelouses et sous les chênes.
- On rejoint une route goudronnée qui nous amène a notre dernier dolmen, celui de Cap del Pouech. Nous retrouvons un peu plus loin le sentier par ou nous sommes venus ce matin pour prendre un peu plus loin à droite un sentier, "le chemin de Mathilde" qui descend très franchement nous amenant encore vers une vue aérienne du Mas d'Azil, avant d'arriver au village après avoir traversé l'Arize.
- Au final 19 km et 420m de dénivelé cumulé.
Nous allons prendre le pot de l'amitié devant la grotte, face à la voute sous laquelle coule l'Arize et passe la route. Quel plus beau paysage pour terminer cette belle journée.
Alain
Samedi 1er juin 2019 – Rabastens (81) – Le Sentier de la Plaine
- Les 12 participants étant présents à 7h45, heure du rendez-vous, nous pouvons partir
de suite dans 3 voitures. Après 45mn de route, nous arrivons à Rabastens, sur le parking de l’École Las Peyras, en bordure nord de la ville, au lieu dit La Maurole. - Nous démarrons à 8h45, direction nord nord-ouest, par un chemin empierré, puis un
chemin herbeux. Nous longeons des champs de vigne, le vignoble rabastinois étant rattaché à celui de Gaillac. Grand ciel bleu, et le soleil est déjà très présent. - Nous poursuivrons dans cette direction, apercevant à gauche le clocher de St-Martin
de Mours. Nous gravissons une première colline, et après une petite descente une autre
colline, avec une pause appréciée, à 10h, à l’ombre, au point culminant de la rando (212m). - Après une autre descente, un peu de route, et nous attaquons la dernière colline,
direction Rivanenques, pour arriver en haut à 10h30, sous un soleil de plus en plus chaud. A partir de là, que de la descente et du plat. - Nous arrivons sur la D10, où nous prenons le GR46, que nous suivons à droite sur
800m, puis encore à droite, plein sud, par un chemin herbeux. Nous traversons la D18, pour suivre un autre chemin herbeux sud sud-ouest, jusqu’à la route de Ladin, que nous prenons à droite. - A Ladin, à 11h30, pause déjeuner à l’ombre de la Chapelle St Symphorien, déjà
connue en 966, à cheval sur deux communes : la nef à Rabastens, le cœur à l’Isle-sur-Tarn. A l’entrée du cimetière un point d’eau fraîche est très apprécié ! - A 12h30, nous reprenons la route, continuant sur le GR46 sur 500m, que nous
quittons pour aller plein sud, par un chemin jusqu’à la D988, que nous traversons pour
continuer vers Château de St-Géry. Un peu avant, nous nous rafraîchissons grâce à un
robinet le long d’une grange, invitant les randonneurs à en profiter. Certains remplissent leur chapeau et le remettent sur leur tête: très efficace. Nous faisons une petite pause devant le château, à l’ombre. - A partir de là, en zigzaguant, nous retournons vers Rabastens, en retraversant la
D988, et la longeons jusqu’à la Cave des Vignerons de Rabastens. - Par le Chemin de l’Ermitage, puis le Chemin de la Trémège, nous regagnons L’École
de Las Peyras, et nos voitures, vers 14h35. - Après un arrêt dans un bistrot sur la Promenade des Lices, pour nous désaltérer, nous
reprenons la route, pour arriver à Léguevin vers 16h20. - Malgré la température ayant largement atteint les 30°, par une chaleur étouffante, cette
randonnée est très appréciée : circuit vallonné, peu de route, beaucoup de chemins herbeux, des vignes, de jolis points de vue du haut des collines, pas trop loin de Toulouse.
Nous avons parcouru 19km, avec 194m de dénivelé cumulé, et marché 4h40. Nous avons
suivi en grande partie le Circuit de la Plaine, de l’Office de Tourisme, en le raccourcissant, car donné pour 16km, il en fait 6 de plus. Heureusement que nous l’avions reconnu.
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