Avril/Mai 2023
Jeudi 25 mai 2023 - L’Isle-de-Noé
- Nous étions 22 pour cette randonnée gersoise, en boucle partielle au départ de l’Isle-de-Noé, un peu avant 9h00.
- Nous franchissons la Baïse bien rouge suite à de récents orages et nous empruntons le GR653 plein ouest, en direction de Montesquiou. Cela nous amène sur le bassin versant du Lizet, petit cours d’eau parallèle à la Baïse et affluent de l’Osse. Nous atteignons le Réservoir du Lizet, retenue importante sur ce cours d’eau, réalisée pour servir à l’irrigation des cultures de ce bassin versant. Nous avons la surprise de découvrir que le plan d’eau est rempli et que le déversoir central du barrage est actif.
- Nous entreprenons ensuite de réaliser le tour de ce plan d’eau, en circulant dans un sentier qui nous permet d’atteindre un chemin de crête avec une vue large sur les coteaux environnants. Aménagé dans un espace naturel sensible identifié par le conseil départemental, nous découvrons au passage une profusion bariolée de fleurs (dont plusieurs types d’orchidées) tout au long de ce parcours.
- Nous atteignons ensuite un parc résidentiel de loisirs, combinant différents types d’hébergement (roulottes, cabanes, tipis, …) en pleine nature.
- Redescente ensuite sur le réservoir par un chemin ombragé, puis nous poursuivons notre progression sur l’autre rive pour rejoindre une petite aire aménagée sur laquelle nous décidons de faire la pause casse-croûte habituelle.
- Nous reprenons ensuite notre progression en rejoignant le barrage, que nous traversons afin de terminer notre tour du plan d’eau. Cap retour vers l’Isle-de-Noé en rejoignant le GR après avoir repris un moment le tour du plan d’eau, terminant vers 15h00 notre périple du jour de 18 km et 260 m+.
- L’un d’entre nous connaissant bien le secteur nous propose de découvrir un site particulier à proximité et nous décidons de nous y rendre. C’est ainsi que nous avons découvert le Pont-digue du Moulin de Mazères, datant de l’époque romaine.
- Et comme à l’accoutumée, nous nous sommes retrouvés dans le bistrot d’un tout petit village à proximité, le Brouilh Montbert, accueillis par une vieille dame charmante, fidèle au poste depuis 46 ans, ravie de voir autant de monde.
- Après ce moment pittoresque et improbable, nous avons pris le chemin du retour au terme de cette journée bien remplie.
Jeudi 18 au Dimanche 21 mai 2023 - Long week-end au Caroux
- Nous sommes finalement 7 pour ce long week-end dans le massif du Caroux.
- Jeudi 18 mai.
- Départ en début d’après-midi pour Douch, hameau situé au pied Nord du massif. Sitôt arrivés, déjà les premiers mouflons aperçus ! La météo n’étant pas très engageante, nous profitons des dernières heures de soleil à notre arrivée pour monter sur le plateau, manière de se dégourdir un peu les jambes.Installation au gîte et auberge espagnole. Chacun ayant apporté plat, fromage, vin, dessert et même champagne… nous n’aurons pas besoin de faire les courses !
- 5 km AR et 200 m de dénivelé.
- Vendredi 19 mai.
- Il bruine au départ, nous ne ferons pas les « balcons du Caroux » programmés, trop exposés en cas de pluie et partons pour une boucle moins sportive mais plus longue et absolument magnifique. Le circuit part du Nord et nous mène aux 4 points cardinaux en suivant le bord du plateau, nous permettant d’observer des paysages très variés : landes, forêts, ravins, amas rocheux, aiguilles… tout y est même la Méditerranée entrevue ! Le vent a finalement chassé les nuages, nous permettant de boucler une très belle journée.
- 15 km et 800 m de dénivelé. Deuxième soirée en auberge espagnole.
- Samedi 20 mai.
- Le temps semble se maintenir et nous partons faire le circuit du Vialais ; longue descente tout en forêt (hêtraies et châtaigneraies) jusqu’au hameau de Héric, au Nord des gorges éponymes. Ce village compte quelques habitants permanents, coupés du monde en ce moment à cause d’un éboulement dans les gorges ; alors, autonomie oblige, il y a de beaux jardins, des arbres fruitiers, des volailles… etc. Laissant le hameau à sa solitude, nous repartons vers le Nord, direction le pont du Vialais, idéalement situé pour notre pause déjeuner, via le col du Salis. Les paysages se succèdent : sous-bois de châtaigniers, de chênes verts, de hêtres, forêts mixtes mais aussi croupes couvertes de landes, hérissées de rochers parfois percés et d’aiguilles. Après la pause, nouvelle montée jusqu’au col de l’Ourtigas d’où nous effectuons une petite boucle pour profiter d’un point de vue sur un promontoire rocheux. Le retour vers Douch se fait largement à découvert par un sentier tantôt bien rocailleux, tantôt herbeux mais le spectacle est permanent et l’œil aiguisé de Claude nous permet d’apercevoir des groupes de mouflons, ici et là.
- 18 km parcourus et 900m de dénivelé. Une douche à Douch et bon dîner à l’auberge des Avels.
- Dimanche 21 mai.
- La pluie annoncée est bien là mais nous décidons quand-même de tenter les gorges de Colombières. La végétation est dense et très méditerranéenne ; quelques trouées nous permettent d’admirer la paroi d’Arles, sur la rive gauche du torrent du même nom, célèbre pour ses voies d’escalade. Le sentier est très bien entretenu et équipé de mains-courantes lors de passages exposés. Nous poursuivons jusqu’aux habitations troglodytes, profitons d’un abri sous roche pour prendre notre pause déjeuner puis décidons de rebrousser chemin ; il pleut, long chemin restant, la descente sur rochers mouillés… nous préférons partager un verre au bar de Mons-La-Trivalle puis rentrer.
- 5 km parcourus pour 410m de dénivelé. Nous reviendrons pour faire la boucle complète, c’est acté !
Merci à tous-tes pour le sens du collectif, l’amitié et la bonne humeur partagées durant tout ce week-end, ainsi que pour les contributions photos !
Michelle
Samedi 6 mai 2023 - De Souel à Cordes-sur-Ciel (81170)
- Nous sommes 23 à participer à cette rando, entre Souel, petit village du Tarn, et Cordes-sur-Ciel, un des Plus Beaux Villages de France. Le ciel est partiellement nuageux, mais le soleil est déjà présent. La randonnée démarre de Souel à 9h20.
- Nous effectuerons une boucle, avec une partie commune de 1,5km, au début et à la fin de la rando. Souel est à environ 4 km à vol d’oiseau, au sud de Cordes. Nous arriverons à Cordes par le sud-est, et repartirons par le côté ouest, ainsi Cordes recevra toujours la plus belle lumière.
- Nous commençons par descendre, par un chemin ombragé, jusqu’au point de bifurcation. Là nous faisons face à un pli de terrain d’ouest en est, bien raide : pente à 20 % par moments.
- Nous continuons vers le nord, et après 2,8km nous allons vers l’est jusqu’à Sarmazès, ancienne grosse ferme, avec son église attenante. Nous sommes sur un plateau avec une vue panoramique sur Cordes, sur son éperon rocheux. De là nous descendons direction nord, avec Cordes devant nous.
- Nous l’atteignons au bout du cinquième km, et commençons à monter par la Grand rue de l’Horloge. Entre le bas et le haut de Cordes il y a environ 100m de dénivelé. En plus, nous allons bénéficier des explications de Jeannette Giannini, Guide Conférencière, qui participe à notre randonnée. Avec plusieurs arrêts lors de la montée, et informations sur les lieux traversés. Après la Grand rue de la Barbacane, la Grand Rue Raymond VII, La rue Saint Michel et son église, nous arrivons à l’extrémité ouest.
- En empruntant la Rue Chaude, nous atteignons l’Aire de Pique-Nique, à l’ombre de grands arbres, sous un des remparts. Il est midi, pause déjeuner, avec quatre tables et bancs à notre disposition.
- Nous redémarrons à 13h, toujours avec le soleil à travers quelques nuages, temps très lourd. Nous repartons jusqu’à la pointe ouest, prenons la rue Notre Dame, la rue la Peyrade, que nous laissons au bout de 100m en bifurquant à gauche sur le Chemin des Capucins. Environ 100m plus loin, en cherchant bien, nous trouvons un petit sentier, caché par les herbes, sur la droite, qui nous emmène jusqu’à la Devèze, près de la rivière l’Aurausse, point bas de la rando.
- Juste après, nous suivons la liaison GR36-GR46, à l’ouest de Cordes, qui nous ramène sur le plateau, en direction sud. Puis nous redescendons vers la D25, que nous suivons jusqu’à un étang, d’où nous rejoignons le point de bifurcation de l’aller. Et nous remontons vers Souel, par le chemin ombragé du matin, où nous arrivons à 15h30.
- Nous avons parcouru 16 km et 400m de dénivelé, sous le soleil et un temps lourd. Nous nous arrêtons à Cahuzac-sur-Vère pour nous désaltérer, et retour à Léguevin à 18h, avec les premières gouttes de pluie.
- Belle rando, déjà effectuée plusieurs fois avec quelques variantes, toujours aussi appréciée. Encore merci à Jeannette Giannini pour ses explications sur Cordes.
Michel
Jeudi 4 mai 2023 - Pic de la Quère
- Au départ du hameau d’Alos la rivière, sous un beau soleil, nous avons rallongé la boucle initialement prévue à partir d’Alos !
- Forte pente jusqu’à la mairie d’Alos, où M. le maire nous accueille fortuitement pour échanger sur la vie communale. Le sentier très bien entretenu est bien indiqué Tour de la Quère.
- Ascension soutenue en forêt de hêtres au feuillage printanier d’un vert clair. Nous quittons le sentier en direction du Pic avec une partie finale bien pentue.
- Le pic situé modestement à 1135m nous permet d’apercevoir le sommet du Valier derrière un premier mont boisé. Halte de quelques instants avant de redescendre par le même sentier puis nous bifurquons vers le col de l’Artigue. Direction vers le col de Catchaudégué, que nous n’atteignons pas avant la pause pique-nique. Installés prés du sentier avec une belle vue et situés entre ombre et soleil. Le col plus loin à 30 minutes est équipé de tables… et proche d’une route peu fréquentée.
- Nous remontons dans les bois vers le lieu dit Cillière, c’est une alternance de légères montées avant d’entreprendre la longue descente vers Alos. Nous observons les premières orchidées d’une belle couleur mauve.
- 15 randonneurs ont apprécié cette journée agréable dans le piémont ariégeois. Dénivellé de 775m pour 13,5 km en 5 heures.
Plusieurs photographes ont contribué à l’album du jour.
Du lundi 3 au vendredi 7 avril 2023 - Lacaune (81)
- Nous étions finalement 23 au rendez-vous de cette semaine au grand air des Monts de Lacaune. Cap sur Lacaune donc ce lundi 3 avril en début de matinée, avec pour objectif de rejoindre le petit village de Berlats.
- 1ère Journée :
- Mise en jambes en quelque sorte avec 12 km et 460 m+ au menu. Temps frais mais sans pluie pour cette première journée, occasion aussi de découvrir les «jasses», version locale des gariottes et autres cazelles de nos amis lotois. Cap ensuite sur notre camp de base, le Relais Fusiès à Lacaune, où nous prenons possession de nos chambres avant de nous retrouver à l’apéritif d’accueil offert par l’hôtel.
- 2ème Journée :
- Les choses sérieuses démarrent le lendemain matin après un vrai petit-déjeuner, avant de prendre la destination du Roc de Montalet, point culminant du Tarn à un peu plus de 1200 m d’altitude. L’un d’entre-nous n’étant pas en capacité physique de marcher sur de longues distances, nous avons pu disposer d’une assistance technique sur le parcours. Il fut rejoint par un deuxième larron, dont la sciatique consécutive à une chute l’a contraint également à l’abandon. Au départ de l’Hôtel, le groupe restreint à 21 membres a donc pris la direction du Roc au Sud-Est, par de jolis chemins bordés de houx, puis un peu plus haut dans la hêtraie. Montée un peu raide sur la fin que tous les membres du groupe étaient satisfaits d’avoir escaladé, avec une belle vue à 360° au sommet du Roc, le tout sous un soleil resplendissant. Jonquilles et érythrones «dent de chien» en pleines fleurs sont au rendez-vous.
- Descente ensuite vers un coin repas aménagé où nous avons retrouvé nos deux amis motorisés, puis reprise de notre parcours en redescendant vers Lacaune par le GRP des Hautes Terres d’Oc. Deuxième journée avec 19 km et 620 m+ .
- Troisième journée :
- Toujours au départ de l’Hôtel, cette fois vers l’Ouest, avec pour objectif l’ancienne gare de Gijounet sur la voie verte (utilisant l’ancienne ligne ferroviaire allant de Castres à Lacaune). Nous pouvons mesurer au passage que les ruisseaux coulent abondamment dans chaque petit bassin versant, pour alimenter le Gijou. Après la pause du midi, toujours avec notre équipe d’assistance technique, nous empruntons la voie verte pour le retour vers Lacaune. Une partie du groupe fera le retour par cette voie, l’autre bifurque vers un sentier plus escarpé permettant d’accéder à Roquenière, petit sommet surplombant la vallée du Gijou. Retour ensuite vers la voie verte non sans faire un aller et retour jusqu’aux ouvrages (ponts et tunnels) du Gourp Fumant. Belle journée ensoleillée avec 22 (20) km et 650 (520) m selon l’itinéraire choisi.
- Quatrième journée :
- En rejoignant en voiture le bord du Lac du Laouzas, pour faire le tour de ce lac. L’occasion de constater que la recharge hivernale n’a pas permis ici aussi de faire le plein de la retenue. Partis de Rieu-Montagné, à 20 (une défection supplémentaire pour cette journée), nous rejoignons à Villelongue le petit groupe d’assistance technique pour faire la pause casse-croûte ensemble. Nous mettons ensuite le cap directement sur le barrage avant de prendre la direction de la Maison de Payrac. Nous bénéficions alors d’une belle vue plongeante sur le lac, puis nous nous dirigeons vers la Maison de Payrac, vieille ferme restaurée devenue musée de plein air, lieu de savoir vivre comme autrefois. Après une halte pour découvrir les lieux, nous redescendons vers la vallée du Viau, l’une des rivières alimentant le lac puis terminons la boucle par le bord du lac. 19 km au total & 350 m+.
- Dernier jour :
- Une boucle sur les pentes du Mont-Roucous, au départ du Col de la Bassine. Groupe plus réduit encore pour ce dernier jour, avec 16 marcheurs déterminés à faire cette dernière boucle de la semaine ! Nous rejoignons dans un premier temps le petit circuit de l’Enfant Sauvage, où nous retrouvons le reste du groupe puis prenons la direction du Mont-Roucous, par de jolis sentiers forestiers, tapis par endroits de jacinthes des Pyrénées en début de floraison. Nous atteignons le Mont qui culmine à 1170 m, avec une vue sur Lacaune et sa carrière d’ardoise en arrière-plan. Nous redescendons ensuite vers le sud pour rejoindre en bord de forêt le reste du groupe et faire la pause repas ensemble, avec une vue imprenable sur la Montagne Noire et son Pic de Nore et en arrière-plan sur la chaîne pyrénéenne aux sommets enneigés. Retour ensuite par des chemins forestiers dans les sapins et les hêtraies vers le col de la Bassine. 16 km et 550 m+ pour cette dernière boucle de la semaine.
- Ce séjour à Lacaune nous a permis de découvrir une petite région méconnue de la plupart des participants, dans un cadre d’hébergement confortable où nous fûmes bien accueillis avec une table bien garnie. Le soleil de mise tout au long de ce trek a grandement contribué à sa réussite et c’est d’ailleurs en terrasse sur le chemin du retour vers Léguevin, à Brassac-sur-Agout, que nous avons pris ensemble le verre de l’amitié en découvrant au passage le vieux pont du XIIème siècle sur l’Agout.
- Au final, en 5 jours, 88 km et 2630 m+ pour l’ensemble des parcours.
[Photos collectives documentées par Daniel]