Avril 2016

Dimanche 3 avril 2016 : Castelnau de Montmiral (81)

Pour ce dimanche, 2 circuits pour le prix d'un : le circuit du château de Lagarde et le sentier de Gradille, pour un parcours total annoncé de 22 km en forme de huit.

Nous sommes 10 à quitter Léguevin et dès le départ, le soleil est présent, juste en face de nos pare-brises. Nous nous retrouvons à 12 sous les remparts de Castelnau pour commencer la randonnée.

Très rapidement, nous quittons le bitume pour retrouver ces chemins herbeux que nous aimons tant. Bientôt nous arrivons à la base de loisirs de la Grésigne où nous faisons la halte matinale traditionnelle pour un petit ravitaillement et la pause technique.

S'ensuit une petite montée vers les ruines du château de Lagarde que nous ne verrons pas de près car le terrain est privé et le sentier contourne la propriété.

Le GR 46 nous conduit à la partie centrale du " 8 " sur un chemin tracé en ligne de crête, ce qui nous permet d'avoir une vue magnifique sur le promontoire de Castelnau. Un peu plus loin, nous pourrons apercevoir au lointain les montagnes enneigées du Cantal, celles encore plus lointaines du Sancy et enfin, les Pyrénées lorsque nous changeons de versant.

Nous admirons (non, nous détestons...) au passage de longs bâtiments abritant des milliers de volailles que nous ne pourrons pas voir car tout est bien fermé, il ne faut pas montrer comment ils vivent … ou subsistent...

Et nous parvenons à la croix de St Jérôme qui marque le début du chemin de Gradille. Nous sommes maintenant en pays de Gaillac, la vigne a fait son apparition et les bourgeons commencent tout juste à apparaître sur les ceps.

Pause repas dans un pré en bordure d'un petit bois suivie d'une longue montée en forêt dans un chemin où les chevaux ont " labouré " le terrain, ne facilitant pas notre progression. Et c'est ensuite le bois de Gradille.

Retour vers la croix de St Jérôme et l'itinéraire quitté ce matin, afin de regagner notre point de départ. Nous aurons tout loisir d'admirer le site de Castelnau que nous allons contourner par le bas avant de finir par une bonne grimpette qui nous permet de situer le lavoir restauré. Et nous finirons par la magnifique place des Arcades, belle image des temps passés.

Au final, 24,4 km, 400 m de dénivelé positif, mais une très belle journée avec un temps particulièrement favorable !

photos

Jeudi 7 avril 2016 : Lagardelle sur Lèze

Pour faire cette rando de Lagardelle sur Lèze à Beaumont nous étions 8 "courageux"

La météo ne nous donnait pas une certitude de beau temps. Plutôt frisquet mais pas de pluie (ou rien....)

Nous devions faire 17km mais l'incertitude du parking en début de rando nous a fait opter pour le centre du village : conclusion 20km parcourus !!!!; mais le village mérite d'être vu !

Ce circuit propose des parties variées : bois, champs, un peu de route et des paysages différents.

Pas de difficultés sauf un passage en pente raide.
.
Mérite d'être re-faite . (On sait maintenant qu'on peut se garer près du départ)

Samedi 9 avril 2016 : Sainte Cécile du Cayrou (81)

13 personnes pour cette rando au départ de Sainte Cécile du Cayrou par la forêt de la Grésigne.

Le ton est rapidement donné : au commencement la route descend pour remonter vers une vieille chapelle d'où on a un panorama sur la vallée. Puis nous,empruntons un chemin forestier dans la forêt de la Grésigne, longeons le Rô Oriental, dépassons le saut de la Pisse et le petit Lac Rond.

Déjeuner tous assis sur de beaux troncs d'arbres bien alignés le long du chemin. Puis une côte un peu raide nous amène au Chemin de randonnée de Pays.

Cette voie débouche dans un hameau sur une petite route qui se transforme rapidement en un joli petit chemin creux entouré de haies.

Nous avons rencontré beaucoup de fermes pittoresques et descendu et remonté plusieurs vallons.
On a même vu une biche (mais dans un parc).

Le retour à notre point de départ (le petit parking de la mairie) s'est effectué avant que la pluie ne vienne nous déranger.

En résumé : une boucle de 18 km aux paysages variés avec un dénivelé de près de 400 mètres

photos

Week-end d'initiation à la survie en montagne (9 & 10 avril)

Nous sommes 5 à retrouver Olivier Guix, accompagnateur en montagne qui va pendant ces 2 jours, nous faire réfléchir aux actions à mettre en œuvre si un jour une de rando ne se passe pas comme prévu et dure plus qu'une journée.
Chargés de sacs assez lourds ( on n'est pas partis pour mourir de faim quand même !), nous prenons le sentier qui longe le monastère du " désert de l'immaculée ", à Peyras ( St Pé de Bigorre) et monte régulièrement à la cabane d'Aoulhet (1150m). Nous attaquons les 800m de dénivelés par un sentier bordé de buis. Nous sommes dans la réserve naturelle du Pibestre. Nous poursuivons dans une magnifique hêtraie et Olivier en profite pour nous distiller quelques notions de botanique : l'Euphorbe réveille-matin, l'ellebore, la fougère scolopendre puis le bouleau dont nous récupérons des morceaux d'écorce bien secs.
A la sortie de la hêtraie, nous ne sommes plus très loin de la cabane et découvrons la neige.
On s'installe, on mange et puis il est temps de trouver du bois pour remplacer celui qui est là et que nous allons brûler ce soir. Une hache, une grande scie et nous sommes vite réchauffés.
On pense aussi à remplir des marmites de neige fraîche pour avoir de l'eau.
En milieu d'après-midi, malgré la pluie, nous redescendons en limite de forêt pour réaliser des abris. Abrité du vent, adossé à un rocher ou à un arbre et si possible pas trop détrempé, nous choisissons 3 lieux différents. Nous commençons la structure avec de grands morceaux de bois, trouvés sans difficulté au sol. Appuyés contre les troncs, on prend le temps de les placer de sorte qu'ils puissent supporter d'autres branches plus fines. Les ifs nous procurent des branches que nous posons par-dessus avec des branches de lierre et de houx. Comme c'est encore très aéré, nous prenons sur des pierres de grands morceaux de mousse pour recouvrir tout l'ensemble. Quelques pierres permettent de boucher tout autour au niveau du sol.
Du côté de l'entrée, un petit mur de pierres devrait permettre de renvoyer la chaleur du feu vers l'intérieur de l'abri. Quelques rondins posés au sol vont isoler le feu de l'humidité du sol ( il pleut toujours !). Voila, notre abri a fière allure. ( Remarque, nous étions 3 à le construire, il a fallu plus de 2 heures et il y avait à proximité tout les matériaux utiles).
Il est temps maintenant d'essayer de faire du feu. L'efficacité de l'écorce de bouleau est vite démontré, mais il faut batailler sans relâche pour enflammer de toutes petites brindilles. Avec du bois mouillé, ça marche mais c'est difficile et demande de la patience.
Retour à la cabane, bien humides et crottés où l'allumage de poêle est quand même plus facile.
Pâté, quiche, saucisse, cidre, bananes au chocolat : la survie c'est pas le bagne non plus !
Mais à 22h, il n'y a plus de candidats pour aller passer la nuit dans l'abri ! Nadine et moi nous nous partageons le même matelas, Christophe prend le lit pliant et tout le monde a ainsi un lit.

Dimanche 10, la porte entrebâillé pendant la nuit ( trop de fumée) s'ouvre tout à fait au matin : nous assistons à un superbe lever de soleil sans sortir du duvet. La journée va être très belle.
Ce matin, c'est orientation : nous sortons cartes et boussoles pour trouver d'abord la fontaine de la digitale puis le Pic de Miqueu et par la crête le Pic de Hourbilabous. Repérage sur la carte grâce au relief, puis par triangulation. A partir du col sous la Soum de la Genie Braque, nous trouvons une bonne couche de neige, alors que nous ne sommes qu'à 1450m. Par un exercice d'azimut, nous contournons le pic. Occasions de revoir comment tenir un azimut.
Et si nous devions atteindre la cabane en ruine sous le Soum de Male Taule ? On pourrait utiliser le relevé d'azimut, la tangente à la courbe ou suivre la courbe de niveau. En une matinée on a revu tout le programme du week-end orientation de l'an dernier.
Il est temps de rentrer à la cabane pour le repas et puis refaire les sacs.
Pour descendre on va suivre le sentier qui passe sous le Soum des Briques et la cabane des Bat. C'est l'occasion d'évoquer les conduites à tenir en cas de blessé : l'alerte (le 112 ) ou l'aide pour descendre si ce n'est pas trop grave, le portage d'un 2° sac, voire le portage du blessé ( cacolet avec une corde ou avec le sac à dos). La descente est longue mais très belle ( des hépatiques trilobés et de grandes angéliques sont en fleur de ce côté alors qu'hier nous avions admiré des tapis de jacinthes)
Pour terminer le week-end, Olivier propose à Marc une course de " cacolet ". L'équipe Olivier-Nicole gagne haut la main par abandon de l'équipe Marc-Nadine. Mais la démonstration est faite, la version sac à dos est beaucoup plus confortable que celle avec la corde. ( recherche sur internet : il est conseillé de mettre des vêtements entre les cordes et les cuisses du blessé : mais pas sure que Nadine soit tentée pour renouveler l'expérience).

Nous avons bien tous réussi à survivre ! Fumés et crottés comme rarement, nous quittons Olivier plus riches de bons moments passés ensemble et de quelques notions que nous espérons n'avoir jamais à mettre en œuvre !

photos

Samedi 23 avril 2016 – De Saint Martin au Pas del Riou, près de Larroque (81)

Petite affluence ce matin, nous serons 10 à partir de Saint Martin pour cette première randonnée proposée par une nouvelle animatrice. Tout de suite nous entrons dans le vif du sujet avec une montée pas trop prononcée mais suffisante pour que tout le monde soit vite réchauffé. Il a beaucoup plu les jours précédents, nous nous en rendrons compte au cours du parcours... mais ce matin, c'est sec.

Et la récompense vient très rapidement avec le belvédère offrant une magnifique vue sur le village de Larroque et la vallée de la Vère. Nous cheminons ensuite jusqu'au hameau de Mespel (avec, en route, une vue sur le village médiéval de Puycelsi) et la chapelle de Notre Dame des Bois dont l'emplacement était initialement prévu au sein du hameau mais qui finalement a été construite bien isolée à l'écart du hameau, les matériaux destinés à sa construction ayant été par deux fois été déplacés. Retour dans la forêt, nous sommes en limite de la forêt de Grésigne sur la route forestière de Mespel qui nous offre un cheminement très agréable.

La pause méridienne approche mais l'humidité ambiante nous cause un peu de souci car les coins propices à une halte assise ne sont pas légion. Finalement c'est au Pas del Riou (un passage, pas un col) que nous nous arrêterons dans une clairière abritée du vent et permettant de profiter d'un espace dégagé.

Malgré quelques percées du soleil, pas de sieste car il faut repartir, la météo n'étant pas très optimiste pour la fin de l'après-midi. Nous entamons la descente en douceur, cette fois par la route forestière des Gasques puis celle des Beudes qui longe le ruisseau du même nom. Au passage nous pourrons voir les ruines d'un ancien four à verre, rare survivant du passé industriel de ces vallées maintenant bien calmes.

Le franchissement d'un petit ru et d'un ruisseau va se révéler délicat : l'exercice nécessitera d'avoir le pied léger sur des cailloux qui se révèlent toujours plus glissants que souhaité... Mais tout le groupe y parviendra, avec plus ou moins de difficulté et la forêt résonne encore des cris perçants parfois émis...

La fin du parcours n'est que plaisir car très facile et en descente... et nous arriverons aux véhicules juste avant l'averse tant redoutée...Première sortie réussie pour notre nouvelle animatrice.

photos

Dimanche 24 avril 2016 – Boucle de Camous (65)

Première randonnée de " Petite montagne " pour cette année 2016 avec une incursion dans la vallée des Neste. La météo n'est pas très optimiste, il va faire frais et peut-être un peu humide mais cela n'a pas découragé 15 courageux qui veulent faire quelques efforts sans se faire de mal, comme annoncé au programme.

Le temps est couvert au départ, les sommets sont cachés mais le début du parcours qui longe la Neste et l'ancienne voie ferrée permet de démarrer dans la douceur et de s'échauffer lentement.

Passé l'ancien centre de vacances devenu un gîte de groupe, nous quittons la plaine pour entamer la montée dans la forêt. Il a plu depuis quelques jours et le sentier est emprunté par endroits par un petit ruisseau.

Quelques granges sur le parcours, certaines en très bon état car vraisemblablement transformées en résidences secondaires permettant d'admirer de très beaux toits en ardoises. A un moment nous verrons arriver en-dessous de nous 2 ânes, qui vont nous suivre pendant un certain temps sur notre chemin. Mais les barrières sont faites pour être fermées et les ânes resteront dans leur secteur autorisé.

Nous parvenons au village d'Ardengost, au terminus de la route D19, mais un terminus surprenant car on y trouve la borne " 0 ", plutôt signe d'origine...

Alors que nous atteignons l'église, les montagnes aux alentours se teintent d'un gris annonciateur d'intempéries et nous décidons de profiter du auvent protégeant le porche avant de poursuivre. Nous allons en profiter un peu plus que souhaité, car rapidement, c'est une averse de neige fondue qui nous force à attendre et finalement on décide de faire la pause-repas. Certains profiteront d'une petite accalmie pour déjeuner sur la table de pique-nique toute proche, mais il faut faire vite car le froid est quand même bien présent.

Nous repartons rapidement, il reste un peu de montée à faire avant d'atteindre le point haut qui aurait du nous permettre de voir le col d'Aspin et la Hourquette d'Ancizan. Malheureusement, nous ne verrons rien, les nuages sont trop bas... Nous changeons alors de versant et traversons une belle forêt de hêtres. La descente est rapide et nous allons croiser un troupeau de chevaux qui ont manifesté quelque intérêt au chapeau d'un des randonneurs...

Et nous terminerons le parcours en profitant d'un petit soleil mais aussi de la boue du chemin, ce qui nous laissera espérer un meilleur temps lors des prochaines sorties !!!

Le reportage photo est de Maurice, merci pour la plus-value au compte-rendu !

photos

Samedi 30 avril 2016 – Roquefère et la cascade de Cubserviès

9 au départ alors que les premières gouttes de la petite perturbation annoncée pour la matinée commencent à marquer la pare­brise du minibus. La route est un peu cahoteuse, ce qui nous fait croire que nous sommes déjà sur le chemin de randonnée.

Pas de répit dès le départ : le parking à peine quitté, nous voici dans une montée rocheuse et caillouteuse à souhait, surtout que les gouttes de pluie ont un peu « savonné » les pierres et que cela glisse un peu. Mais nous sommes dans une nature sauvage, bien à l'écart de tout axe important et le calme de la nature est là. Comme il ne s'agit que d'un programme « Petite montagne », cela se calme vite et nous cheminons sous couvert de chênes verts, un peu en montée, un peu en descente.
En parcours, de beaux points de vue sur le Lauragais et vers Carcassonne, mais les Pyrénées ne veulent pas se montrer.
Nous parvenons au hameau de Cubserviès, où la signalétique du parcours nous invite à tourner à gauche alors que nous entendons devant nous le bruit de la cascade et qu'il faut aller à droite pour découvrir le belvédère depuis lequel la vue sur la cascade est superbe. Ouf, on a failli la manquer !

Les appétits commencent à se manifester chez certains mais emportés dans la descente, nous parvenons au village de Labastide ­ Esparbaïrenque (à prononcer sans s'arrêter) où le soleil nous rejoint alors que nous apercevons en contrebas tables et bancs pour le pique­nique au bord du Rieutort (encore un...). Vite installés, nous ne traînerons pas à table car à chaque fois que le soleil apparaît ou disparaît, un ventilateur ultra performant nous envoie un courant d'air bien trop rafraîchissant !

Petit aperçu des ruelles du village bien escarpées et nous voici de nouveau dans la campagne vers l'église Saint André. Puis c'est la montée vers la croix de Viallèle où un beau paysage nous attend mais le vent nous contraint vite à poursuivre le chemin, puis vers le roc d'En Galière que nous ne verrons pas car nous le contournons par en­dessous.

Enfin, nous nous retrouvons au­dessus du village de Roquefère et de son château que nous rejoignons à la fin d'une descente rapide, avant de profiter d'une halte à l'auberge du pays où nous avons appris ce qu'est le seitan.

Belle randonnée proposée par Dominique dont c'était la première sortie en tant qu'animatrice.

photos