Aout/Septembre 2022
Samedi 24 septembre 2022 - La Galaube – Laprade (11)
- Nous étions 20 au départ de cette randonnée devant la maison forestière de La Galaube, commune de Lacombe (11310).
- L’objectif de la journée était de faire une large boucle dans les immenses forêts couvrant ce secteur, en contournant par l’est le lac de Laprade-Basse, oscillant entre 650 m et 900 m d’altitude.
- Par un temps couvert, nous prenons donc la direction du hameau de La Galaube, surplombé par l’imposante retenue du lac de La Galaube, longue de plus de 400 m et pouvant retenir plus de 9 Mm3 d’eau, plan d’eau couvrant une surface de 65ha.
C’est loin d’être le cas en ce moment, conséquence directe de la forte sécheresse de cette année. - Nous gravissons le raidillon qui mène en haut de cette digue, puis nous longeons à l’est le plan d’eau pendant plus d’un km, avant de mettre le cap vers le nord-est en nous enfonçant dans un joli chemin forestier. Nous gravissons ensuite un chemin
plus pentu, marqué par le ravinement probablement dû à un bel orage de la nuit. - Nous atteignons le Col du Fangas Haut pour prendre en face un autre chemin qui nous mène vers le nord à près de 900 m, point culminant de la randonnée.
- Descente ensuite plein est par un joli sentier forestier, occasion pour certain que je ne nommerai pas – mais qui se reconnaîtra …- de tester une glissade dans une flaque un peu boueuse … !
- Nous rejoignons ensuite le sentier du tour du Lac de Laprade, lui aussi en fort étiage cette année.
- Nous passons devant le vieux cimetière de ce hameau, puis nous atteignons le hameau de Laprade-Basse. Nous franchissons la route départementale et empruntons tout de suite un sentier bien aménagé le long de la Dure, rivière alimentant le lac.
- Le sentier aménagé en larges passerelles par le conseil départemental de l’Aude est agrémenté de panneaux explicatifs montrant l’intérêt de ce milieu protégé, avec notamment en fond de plan d’eau, une tourbière bien mise en valeur.
- Nous poursuivons notre chemin le long du lac en direction de sa digue. A l’arrivée sur la digue nous décidons de faire la pause casse-croûte à proximité de la stèle rappelant l’inauguration de ce barrage en 1985 en présence du Président Mitterrand.
- Nous poursuivons notre périple en traversant cette longue digue (plus de 600 m), puis en reprenant un chemin forestier en direction de la forêt domaniale de la Loubatière.
- Après la halte forestière de la Loubatière, nous nous retrouvons sur un chemin montant dans la forêt et croisons des chasseurs en pleine action de chasse, auprès desquels nous nous assurons que notre présence est bien identifiée. Les gardes assermentés de l’ONF sont aussi de passage pour contrôler les chasseurs et nous assistons à ce contrôle.
- Poursuite de notre chemin en direction de la Galaube en enchaînant chemins et sentiers forestiers, sans que cela soit pour autant monotone, du fait de la diversité des milieux forestiers traversés.
- Retour aux véhicules et cap sur le rendez-vous pour le verre de l’amitié, au passage à Cuq-Toulza.
- Au final, un peu plus de 18 km et 350 m de dénivelé pour le groupe, en un peu plus de 6h pour l’ensemble de la boucle.
(Photos de Ghislaine et Alain)
Samedi 17 septembre 2022 - De Montréal du Gers à Fourcès (32)
- Cette boucle Montréal du Gers/Fourcès emprunte 2 chemins de St Jacques de Compostelle.
- Elle permet de cheminer dans la campagne gersoise; le circuit est vallonné et nous fait découvrir Montréal du Gers et surtout Fourcès avec sa belle place ronde, son château devenu hébergement de charme, sa tour de l'horloge, parfaitement conservée et qui fait partie des plus beaux villages de France.
- Cette rando s'est déroulée sous un soleil radieux; elle ne présente pas de difficultés : 19 km pour un dénivelé de 400m. Nous étions 13 participants.
Samedi 17 septembre 2022 - Pech de Bugarach
- 6 randonneurs au départ du village de Bugarach par une matinée légèrement ventée qui nous laisse percevoir le sommet du pech enrubanné d’un gros nuage lenticulaire.
- Nous empruntons le sentier GR367 pour longer le lac de la Vène avant de franchir un premier gué sans difficulté. Montée à travers une forêt avant d’accéder à la cascade des Mathieux qui est en contrebas. Après un été très sec, elle a un très faible débit...
- Retour sur le sentier en poursuivant la montée en forêt et traverser un nouveau gué avec un faible débit du ruisseau. Puis nous entamons la pente plus raide avant de quitter la partie boisée. Arrivée sur une clairière pour percevoir le haut du sommet. Le vent se fait plus présent et nous ressentons des rafales. Nous laissons à droite le sentier qui permet d’accéder au pech par les crêtes trop ventées ce jour.
- De nouveau une partie raide dans le bois de charmes et hêtres. Puis, nous arrivons au pied des rochers où les bâtons ne sont plus utiles … mais les mains oui ! Ascension sans risque par temps sec. Passage à côté de la fenêtre au sein d’un rocher, cadre d’une série de photos du jour ! Partie spectaculaire avant d’entamer la partie finale plus facile.Une courte halte au sommet à 1230m pour apercevoir au sud le Canigou et au nord le pic de Nore !!! Des rafales brèves mais appuyées ne nous permettent pas de prendre notre temps.
- 2h30 pour y parvenir, ce fut un rythme régulier avec quelques haltes pour profiter des paysages en dessous. On voit le chemin de crête qui arrive du col de Péchines en perspective d’une prochaine boucle. Pas de rencontre humaine dans la matinée.
- Nous redescendons un peu pour trouver surtout un abri du vent pour le casse-croûte. Après un replat nous trouvons une zone abritée dans les buis pour y poser le sac et pique niquer .
- Début de la descente assez pentue à travers les buis rongés par les pyrales. Heureusement, un détour et une halte sur un nouveau point d’observation apprécié avant de reprendre cette partie de descente longue et nécessitant une attention soutenue. Nous rejoignons la forêt pour descendre au col de Linas, où nous croisons des randonneurs sur ce versant.
- Nous quittons le sentier de retour habituel pour chercher une variante côté gauche de la route. Mauvaise initiative qui nous conduit à rechercher le sentier traditionnel... Retour par un sentier beaucoup plus plat à travers une châtaigneraie où la cueillette est prématurée. Arrivée au village puis nous rejoignons l’agréable place de Rennes le Château pour prendre un verre.
- Randonnée très appréciée du petit groupe et notamment par ceux qui la découvraient : 15km pour 950m D+ et 5h de marche.
Samedi 10 septembre 2022 - Boucle Barroude – Port-Vieux
- Nous ne sommes que 5 au départ… peut-être l’heure matinale en a-t-elle dissuadé quelques-uns ?La clé n’ouvre pas le portail… nous ne pourrons pas bénéficier du minibus ; Alain prend sa voiture.
- Qu’importe, la météo nous est favorable : beau, pas trop chaud et nous sommes tous en forme…
- 8h30, altitude 1380m… Le sentier monte doucement mais régulièrement en suivant le cours de la Neste de la Géla, au milieu des pâturages encore occupés par quelques troupeaux. Puis la pente se redresse à l’aplomb de la muraille de Barroude et nous atteignons rapidement l’emplacement vide de l’ancien refuge et les lacs de Barroude (altitude 2350m environ).
- Un arrêt photo rapide, la route est longue et nous repartons ; ça grimpe jusqu’au port de Barroude (2534m). Il reste encore environ 200m avant le sommet et nous décidons de poursuivre et de prendre une bonne pause repas/contemplation tout en haut, à 2723m.
- La récompense est là, magnifique ; à 360° nous reconnaissons des silhouettes familières : Arbizon, Lustou, Munia, Gela et tant d’autres !
- La redescente, assez abrupte au départ, nous mène rapidement au col de Port Vieux, lieu de passage immémorial entre France et Espagne. Puis nous basculons dans la vallée de la Géla, rive droite, où un long chemin confortable nous ramène doucement au parking, aux alentours de 17h.
- Le timing a été respecté mais nous n’avons pas chômé ; 1450 m de dénivelé, 22 km… nous sommes contents d’arriver et de nous désaltérer à notre bar préféré.
Michelle Blin
Mardi 6 au Jeudi 8 septembre 2022 - Parc d’Ordesa - Mont-perdu
- Nous étions 12 participants, pour des randonnées en étoile autour de Torla.
- Logement en ½ pension au refuge Lucien Briet : très bonne prestation, hôtes très accueillants.
- Météo favorable : soleil/nuages mais plutôt sensation de beau temps.
- Jour 1 : Canyon d’Anisclo - 16 km - D+ 600 m - pente douce au départ puis plus accentuée sur le dernier tiers.
- Départ à 6h30, un peu gaguesque sur le parking de covoiturage de l'Isle-Jourdain : on se croyait sur 2 parkings différents car on ne se voyait pas dans la nuit noire … Juste un petit ¼ d’heure perdu.
- Une pause café à Sarrancolin et rendez-vous au départ du Canyon d’Anisclo. Nouveau petit gag de parking (parking dans 2 épingles successives distantes d’1 km mais route en sens unique) donc, certain(e)s ont dû faire 1 km à pied sur la route…Bref, début de la randonnée à 11h !
- Montée le long du torrent, à l’abri de la forêt. L’eau est très marron; il a dû bien pleuvoir la veille.
- Pique-nique vers 14h…un peu tard après le petit-déjeuner à 5h30 mais il était préférable de faire une bonne partie de la montée avant la pause.
- Fin de la montée à la Ripareta : Plate-forme rocheuse sur le torrent avec une belle vue sur le Canyon. En haut, l'eau est plus claire.
- Retour par le même chemin. Fin de la randonnée vers 19h… Arrivée au logement juste avant 20h… Grosse journée ! Heureusement, on est en Espagne et le créneau de repas était 20h30-22h00. Même pas le temps de prendre un pot !
- Jour 2 : Vallée d’Ordesa - 21 km - D+ 850 m - montée par la falaise des chasseurs et retour par la vallée.
- Départ à 8h30 avec la navette pour la Pradera. En descendant du bus, on devine notre 1er objectif au-dessus de nos têtes : le mirador de Calcilarruego, 750 m plus haut, à 400 m à vol d’oiseau (2 km de parcours).
- 1h45 plus tard, après une montée continue et soutenue, nous sommes tous arrivés au mirador : une vue sublime et l’arrêt de bus est minuscule, juste au pied de la falaise ! Quand on regarde la falaise sous nos pieds, on a du mal à croire qu’il y a un chemin pour faire cette montée. La vue est fabuleuse; nous sommes dans un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
- Nous suivons ensuite la vire pendant 10 km. Nous déjeunons un peu avant le fond du cirque, avec la cascade de la queue de cheval, le refuge de Goritz et le Mont-perdu (entre autres 3000) en ligne de mire.
- Séance admiration devant la cascade avant d'entamer le retour le long du torrent. Après un début pénible sur une allée dallée pour protéger la prairie, nous atteignons les gradas de Soaso, suite de petites cascades en gradins qui offre un spectacle magnifique, entouré des falaises du canyon. La nature crée des paysages vraiment extraordinaires de beauté et d’harmonie !
- Après quelques autres cascades, nous suivons la piste forestière qui nous ramène au départ de la navette vers 17h30.
Apéro sangria amenée par Maguy.
Résumé : Longue journée, grosse montée au départ mais spectacle fabuleux : Effort récompensé !
- Jour 3 : Vallée de l’Otal - 15 km - D+ 450 m - pastorale.
- Départ à 8h30, en voiture, pour le refuge de Bujaruelo à 12 km de Torla. A l’arrivée, nos voitures sont toutes blanches à cause des 10 km de pistes…
- Odile reste au refuge car une violente douleur au talon s’est réveillée la veille au soir. Mais bon, il y a une rivière et Odile aime l’eau froide…
- Au départ, nous laissons un chemin sur la droite vers les Vignemals, puis celui sur le GR11.
- Jolie ballade dans un cirque tout en longueur, au milieu de vaches de toutes les couleurs, avec une petite cascade au fond, propice au trempage de gambettes pour 3 courageux dont 2 courageuses. Nous pique-niquons là. Petite sieste pour les aficionados.
- Les vaches ont le pied montagnard car on en voit tout en haut des bords du cirque et c’est haut ! Aperçu fugitif de 2 marmottes.
- Retour au refuge presque par le même chemin mais en coupant les lacets et par l’autre rive avant d’arriver au refuge vers 15h.
- Après un dernier pot, il est temps de reprendre la route pour regagner nos pénates. Ce n’était pas les 4h les plus agréables du séjour mais bon, les paysages méritaient l’effort.
- A part Martine et moi, aucun autre participant ne connaissait ce coin des Pyrénées espagnoles. De fait, je suis très heureux d’avoir fait découvrir ce morceau de paradis à notre sympathique petite troupe.
Nos vemos en el camino
Bernard Boisson Jeudi 1er septembre 2022 - Le Tour des Gorges de la Save (31)
- Après moult annulations, nous avons enfin pu nous retrouver au départ de cette randonnée à Montmaurin !
- Nous étions donc 12 d’abord, puis 13 finalement après une demi-heure de randonnée, la dernière recrue, gersoise qui se reconnaîtra, ayant été victime d’un gps récalcitrant … !
- Nous mettons le cap sur le nord en direction d’un point de vue sur la chaîne des Pyrénées, mais malheureusement, le plafond étant bas, nous avons imaginé ce que nous aurions pu voir …
- Nous descendons ensuite en direction de la Save en retrouvant le GR86, et passons devant un site patrimonial d’importance dont la visite est prévue en fin de randonnée.
- Nous progressons ensuite sur un chemin bien ombragé pour rejoindre les hauteurs de l’autre versant de la Save et atteindre Sarremezan et ses vieilles pierres, plus ou moins bien conservées.
- Cap sur Lespugue ensuite, en contournant la petite chapelle Saint-Julien et son cimetière. A Lespugue, une partie du groupe choisit de rejoindre directement les tables pour le pique-nique, mais l’autre partie du groupe s’aventure vers les ruines du vieux château local, sur le haut de la falaise dominant les gorges de la Save.
- Vieilles pierres impressionnantes et aussi « un cul de basse fosse » naturel, constitué par une petite ouverture dans le plafond d’une grotte à une dizaine de mètres en dessous. Absence de protection pour prévenir la chute, donc à éviter par temps humide …
- Retour au coin pique-nique avant de repartir vers Houéganac jusqu’à retrouver le GR86. Puis nous reprenons la direction de Montmaurin.
- Nous constatons au passage du pont sur la Save que l’accès au fond de la gorge est toujours interdit du fait d’éboulements survenus lors de la dernière forte crue de ce cours d’eau en 2019. Nous suivons le GR qui a donc été détourné sur le versant ouest.
- Nous remontons d’une centaine de mètres en direction du sud et nous pouvons ainsi rejoindre Montmaurin, non sans avoir un peu souffert de la chaleur en ce début d’après-midi.
- Place ensuite à la visite du Musée national de Montmaurin récemment rénové pour une partie du groupe, au cours de laquelle nous avons pu constater la richesse des découvertes effectuées de longue date dans ce secteur géographique, accueillis par un guide qui a su nous faire les commentaires adéquats pour les valoriser. Passage enfin à la villa gallo-romaine en contre-bas du village, dont les vestiges permettent de comprendre la place importante qu’elle devait tenir à l’époque.
- Au final, 17 km et 320 m+ et une belle découverte culturelle que nous vous recommandons de visiter, si vous ne l’avez pas encore fait !
Alain
(Photos de Daniel & Alain)
Samedi 27 août 2022 - La Galaube – Le Lampy (81)
- Nous étions 12 au départ de cette randonnée devant la maison forestière de La Galaube, commune de Lacombe (11310).
- L’objectif de la journée était de faire une boucle au départ de La Galaube, en passant par le plan d’eau du Lampy, et ainsi revenir à la source de l’alimentation des 2 versants du Canal du Midi.
- Nous prenons donc la direction du Lampy en passant par les crêtes déboisées dominant le village d’Arfons, croisant au passage un parc éolien.
- Nous redescendons en douceur en suivant cette crête pour rejoindre le GR7 au sud d’Arfons, que nous suivons un moment avant de prendre un chemin forestier suivant le ruisseau du Lampy et rejoignant donc directement le Bassin du Lampy Neuf.
- Nous découvrons l’ampleur de l’étiage de cet été, avec un réservoir d’eau bien sollicité cette année.
- Nous rejoignons la digue que nous traversons pour rejoindre un espace ombragé pour la pause casse-croûte.
- Retour ensuite vers l’est en suivant sans la voir la Rigole de la Montagne Noire, sans sortir de cette forêt domaniale du même nom.
- Nous parvenons ainsi jusqu’à la prise d’eau d’Alzeau, lieu emblématique dans l’histoire du Canal du Midi, puisque c’est à partir de cette prise que la Rigole de la Montagne Noire est alimentée.
- Retour enfin vers La Galaube, hameau au pied du barrage imposant du Lac de la Galaube, dont la digue fait plus de 400 m de long et retient plus de 8 Mm3 d’eau, capacité maximale qui n’est pas de mise actuellement bien entendu. Cet immense
réservoir garantit l’alimentation de la Rigole tout au long de l’année depuis le début des années 2000. - Au final, un peu plus de 19 km et 350 m de dénivelé pour le groupe, dans la bonne humeur !
Alain