Août 2024
Jeudi 22 Août 2024 - Le Sommet du Mont et la Roche Ronde - Saurat (09)
- Nous sommes 7 participants au départ de Saurat. Du centre-ville nous prenons la direction Sud-Ouest et traversons la rivière Saurat avant d’entreprendre la montée.
- La fraîcheur matinale fait vite place à la chaleur mais heureusement la montée s’effectue en forêt et sur le versant Nord. Une piste en lacets à la pente régulière et soutenue nous mène au col de Carlong ; là nous quittons un moment les sous-bois pour traverser un vaste plateau recouvert de prairies, la vue est dégagée vers le Sud.
- Nous retrouvons vite les sous-bois et l’itinéraire oblique vers le Sud-Est jusqu’à un col et des prairies émaillés de rochers. Au bout du sentier nous arrivons au « Sommet du Mont », escarpement rocheux à 1196 m d’altitude. De là-haut, la vue est très dégagée et l’on aperçoit notamment le massif des 3 Seigneurs mais aussi les villages de Gourbit et de Rabat-les-3-Seigneurs, en contrebas.
- Après quelques minutes de pause et d’émerveillement, nous rebroussons chemin jusqu’au col du Planet de Canarilles où notre itinéraire bifurque vers l’Est Nord-Est jusqu’à l’intersection qui monte vers la Roche Ronde ; il fait chaud, nous avons faim… Nous décidons de nous sustenter là, à l’ombre et au bord de la falaise pour la vue !
- Puis nous montons au sommet de la Roche Ronde ; ça monte raide et quelques affleurements calcaires sont très lisses, attention ! Nous voilà tous là-haut et à nouveau, le point de vue nous émerveille : tout près de nous les falaises calcaires verticales, vers l’Est le Mont Fourcat et au-delà le Saint-Barthélémy.
- Nous redescendons de notre nid d’aigle et reprenons le sentier en sous-bois, en descente jusqu’à une grotte située à environ 700 m d’altitude ; 2 éclaireurs armés d’une frontale partent en reconnaissance des lieux et nous rapportent de belles photos de draperies et colonnes ; comme un air d’expédition !
- Il nous faut maintenant rebrousser chemin et remonter 100 m de dénivelé sur le versant Sud, à l’aplomb des falaises blanches qui renvoient généreusement la chaleur ; pas de vent… Nul doute, nous sommes bien en été !
- Enfin, nous basculons au Nord et retrouvons rapidement le village de Saurat aux belles portes sculptées, où une fontaine providentielle nous permet de nous rafraîchir avant le pot de l’amitié à Tarascon-sur-Ariège.
Michelle
Photos de : Philippe, Alain, Nadine et Michelle
Dimanche 11 août 2024 - Cap de Peyrehicade (65)
- Nous sommes 9 ce dimanche au départ de Mont, dans la vallée du Louron. Nous nous dirigeons vers le haut du village et remontons le cours du ruisseau de Coume Longue ; la pente est douce, les bavardages vont bon train ! Puis nous bifurquons à gauche et la pente se redresse, belle mise en jambes pour la suite. Arrivés au col, nous prenons la direction NE, sur une croupe herbeuse très pentue; les 200 mètres qui nous séparent du Cap de Tuquet sont éprouvants et la chaleur lourde de cette matinée sans vent accentue encore le ressenti ; on n’entend plus que le bruit des respirations. Chacun avance à son rythme et nous nous posons enfin au Cap du Tuquet pour admirer le paysage qui nous entoure. Encore presque 100 mètres de dénivelé et nous aurons atteint notre point culminant : 1915 m au Cap de Peyrehicade. Nouvelle pause auprès de la pierre plantée ayant donné son nom au sommet.
- Nous partons ensuite en « traversée descendante » au-dessous des sommets de l’Aigle et plus loin du Pouy Louby et visons la cabane de berger en contrebas, à l’altitude de 1750 m environ ; ici, pas de vrai sentier, seulement des sentes de troupeaux. Nous rejoignons le fond du vallon, désormais nous longeons une sapinière et un ruisseau qui nous procurent fraîcheur et ombrage ; idéal pour une pause repas.
- Après bain de pieds ou sieste réparatrice nous reprenons la piste forestière que nous quitterons un peu en amont de Cazaux-Dessus, pour emprunter un sentier globalement bien ombragé qui nous mènera jusqu’au hameau de Saint Calixte où se trouve la chapelle éponyme, hélas fermée.
- Encore 2 km sous une chaleur croissante et nous sommes en vue de Mont, charmant village, bien pourvu en fontaines, abreuvoirs… où nous nous rafraîchissons.
- Nous terminons par la visite de l’église qui mérite un détour ; magnifiques fresques intérieures et extérieures, retable baroque… et une fraîcheur bienvenue.
- Au premier bar ouvert, nous nous délectons de boissons bien fraîches en trinquant à de prochaines randonnées plus tempérées !
Michelle
Photos de : Valérie, Chantale, Philippe et Michelle
Samedi 3 et dimanche 4 août 2024 – Bivouac au lac des Isclots (65)
- En cette période d'été propice aux vacances hors de Toulouse, nous ne sommes que 3 mais bien motivés pour ce bivouac en montagne. Les orages sont tombés la veille et la météo s'annonce parfaite pour profiter du grand air frais en altitude.
- Arrivés au Pont de Prat – notre point de départ – nous vérifions une dernière fois le contenu de nos sacs pour ne rien oublier pour la nuit sous la tente.
- Départ tranquille dans une belle forêt après être passé devant la centrale électrique de Tramesaygues et ses nombreux panneaux explicatifs fort intéressants. Puis ce sont les superbes et sauvages Gorges de Clarabide, avec la Neste du Luron en contrebas, qui nous accompagnent jusqu'au refuge de la Soula.
- La montée se durcit alors vers le lac de Caillauas. De grandes falaises commencent à pointer leur nez et la zone très minérale des Gourgs Blancs se rapproche doucement. Malgré la fraîcheur de l'eau, certains n'hésitent pas à se baigner dans le lac !
- Nous continuons alors notre montée par un sentier plus technique et vertigineux. Tout le monde passe, avec plus au moins de facilité... Nous arrivons enfin au lac des Isclots, dans un très beau décor. Deux tentes sont déjà présentes au bord du lac mais nous trouvons facilement de la place un peu à l'écart et en hauteur pour admirer les sommets à plus de 3000 m et le lac qui nous entourent. Montage des deux tentes puis petite montée rapide au lac du Milieu afin d'avoir une vue plongeante sur notre lieu de bivouac. Magnifique !
- Une petite sieste puis un apéro puis une bonne (fraîche) nuit nous remettent d’aplomb pour le lendemain.
- La descente se fera le dimanche par le même chemin que la veille. Une petite pause repas à coté du refuge de la Soula et de son requin (mystère...) puis nous avalons les derniers 1000 m de D- pour rejoindre le Pont de Prat et la voiture.
- Bilan : un bivouac en haute montagne pour profiter de paysages variés et du beau temps. A refaire !
Environ 30km de distance et 1500m de dénivelé sur le week-end (avec les gros sacs sur le dos !)
Ronan