Aout 2016

11 au départ, pour certains pas très convaincus par la météo du jour mais Daniel nous rassure : le soleil se montrera. Lé parcours d'approche s'effectue dans la grisaille et même avec quelques gouttes, le plafond est bas. Au col de Portet d'Aspet, pas d'eau mais pas de vue dégagée non plus, on fera avec. Peu après le départ, la montée est rude mais agréable car il ne fait pas trop chaud. Arrivés à la limite de la forêt, il faut un petit temps de recherche pour s'orienter et trouver la trace qui va nous mener au sommet. Et à midi, comme annoncé, le sommet commence à sortir de la brume, le soleil fait une timide apparition et le ciel bleu se montre enfin. Nous passons un beau groupe de chevaux avec les mères et leurs petits et arrivons enfin au sommet où les premiers auront la chance de voir s'envoler à peu de distance des gypaètes barbus.

Et comme par magie, les nuages ont laissé la place à un beau ciel tout bleu, il fait tout à coup bien meilleur et le pique-nique peut se dérouler dans les meilleurs conditions, assis dans l'herbe suivi d'une petite sieste bienvenue.

Et dès que nous entamons la descente, les nuages reprennent notre place, il devaient attendre impatiemment!!!

Retour sans difficulté, le marchand de fromage nous attend à l'arrivée pour nous proposer ses produits.

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Randonnée à Alzen dans le Couserans, depuis l'écomusée montez sur le plateau où on peux entendre le Brame du cerf fin septembre.

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Petit groupe de 5 au départ de Léguevin, mais le moral y est car nous croisons le soleil levant peu après St Lys. Nous le perdons à la sortie de l'autoroute à Saint Martory et de la bruine vient un peu tempérer les ardeurs au passage de Seix.

Longue montée depuis Couflens jusqu'au col de Pause avec 4 km de piste forestière, nous sommes déjà à 1540 mètres d'altitude mais dans le brouillard et la vue sur le Mont Valier est remise à plus tard, si le ciel le veut bien...

Le chemin est facile et bien tracé mais toujours dans l'ouate bien épaisse. De temps à autre, on voudrait croire à un léger éclaircissement mais très rapidement la bruine est toujours là.

Et juste à l'arrivée au Port d'Aula, après 2h30 de montée, nous entrevoyons le ciel bleu. C'est la frontière franco-espagnole matérialisée par la borne 421 (sur les 601 de l'Atlantique à la Méditerranée) et juste au delà plus de brouillard, rien que du ciel bleu, un magnifique panorama avec le Pic de Moredo en face de nous au-delà de la vallée du Riu Noguera Pallaresa.

Repas et sieste dans la foulée, après avoir toutefois hésité un peu car le vent changeait sans cesse de direction et ramenait parfois la grande fraîcheur des brouillards de France...

Bien entendu, dès le Port d'Aula nous avons retrouvé vent, fraîcheur, bruine et brouillard pour toute la descente et le Mont Valier est resté invisible toute la journée !

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Nous sommes 3 de l'association à laisser la voiture aux granges d'Astau en début de matinée. Un 4° randonneur se joint à nous pour le week-end.
La montée est facile. En 1h nous sommes au lac d'Oô, 1h plus tard, au lac d'Espingo. Nous poursuivons jusqu'au lac de Saussat pour le pique-nique et un petit bain pour 2 d'entre nous.
La suite du parcours jusqu'au refuge de Portillon est plus raide mais le chemin est dallé par endroit et toujours très bien tracé.
Vers 16h, nous sommes au bord du lac. La tension monte un peu, à la vue de ce qui nous attend demain.

Mais pour la soirée, nous avons la chance d'écouter un « conteur des cimes », qui nous régale avec Pyrène et les Taminiac.

Dimanche 28 août 2016, 6h45, nous traversons le barrage pour passer de l'autre côté du lac et à la frontale, nous passons sur un sentier qui surplombe le lac. Mal réveillés, nous perdons un moment la trace et nous nous trouvons obligés de passer une très courte cheminée : ça commence fort.

Nous retrouvons la trace qui se poursuit par un long éboulis et arrive au col inférieur de Litérole. Là 2 options, gravir un passage d'escalade ou passer le long d'un éboulis assez raide.
Il y a un groupe dans le passage délicat qui a l'air de mettre du temps, nous choisissons donc le passage dans l'éboulis. Prudemment, il se négocie sans problème.
De là, nous trouvons une trace qui part à droite juste en dessous de la crète. Nous la suivons.
Mais rapidement, elle s'évanouit et il ne nous reste plus comme solution que d'escalader pour rejoindre la crête. Le rocher ne tient pas et même s'il y a de nombreuses prises, nous devons
être très prudents.
De là nous choisissons de passer sous la crête, versant Est cette fois. C'est plus facile, mais ce n'est pas encore la voie idéale. En fait, il nous faut rejoindre la crête et la suivre. C'est ce que
nous faisons juste avant la pointe de Litérole. Et c'est toujours sur la crête que nous atteignons le Pic Royo à 3121m. La crête se poursuit toujours aussi aérienne et redescend au col supérieur de Litérole. Pour rejoindre le Perdiguère, il faut terminer par 200 m d'escalade facile. Nous voilà à 3222m avec une vue magnifique sur le massif des Posets.

La redescente au col de Litérole ne pose pas de problème. Là il faut prendre le vallon de Litérole, mais dans l'éboulis, le sentier se perd et la descente s'effectue au début dans une zone de gros blocs peu stable et pénible. Au dessus du lac, nous retrouvons un sentier bien tracé. A 13h, nous sommes de retour au refuge du Portillon, pour un pique-nique bien mérité.

Ensuite la descente aux granges d'Astau ne pose aucune difficulté mais les 1500m qui restent vont se révéler bien longs. Et c'est à 18h30 que nous rejoignons la voiture, fatigués mais aussi très contents de cette magnifique ascension !

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Il nous en a fallu du courage pour cette rando! En effet, une petite pluie "bretonne" nous a accompagnés une bonne partie de la rando et elle ne s'est arrêtée qu'à 20 mn de notre arrivée!! nous avons pique-niqué à l'abri d'un bois et les succulents gâteaux d'Annick nous ont remonté le moral pour continuer! Malheureusement, le paysage a été caché par la brume mais nous avons quand même aperçu le château de Mauvezin à notre retour à Bourg de Bigorre