Septembre 2020

 Samedi 19 septembre 2020 - Sur les hauteurs de Sorèze (81)

  • Nous étions 10 au départ du parking de l'Abbaye-école de Sorèze.
  • Début de randonnée en direction du site de l'Oppidum de Berniquaut, dominant Sorèze et la Vallée du Sor. Mise en jambes matinale avec 300 m de dénivelé sur un chemin forestier en lacets pour atteindre ce premier objectif de la journée.
  • Moins d’une heure plus tard nous arrivons à Berniquaut dans la bonne humeur, site bien aménagé avec des panneaux d'information décrivant son histoire riche. Nous atteignons le sommet de ce promontoire qui nous offre une belle vue panoramique sur la Vallée du Sor et Durfort, village connu pour ses activités de dinanderie, Sorèze bien entendu et à l'est sa carrière en exploitation. Découverte au passage des vestiges de l'occupation du site, notamment en période médiévale. En poursuivant notre chemin, nous observons les traces de roues marquées dans la pierre de ce qui fut probablement une voie romaine.
  • Nous progressons désormais vers le sud et faisons une halte à la Peira Ficada, et ses étranges cupules, qui n'ont pas encore livré leurs secrets à ce jour, selon les indications données sur le site. Nous rencontrons quelques hectomètres plus loin des chasseurs qui nous invitent à quitter le sentier de crête, ce qui nous faisons en empruntant le chemin forestier jusqu'à la ferme de Jacournassy installée sur le haut de la crête de la vallée du Sor et dédiée à l'élevage de moutons.
  • Nous progressons ensuite jusqu’aux vestiges de la Chapelle Saint-Jammes avec un hêtre multi centenaire tout à fait remarquable. Ce fut le moment de la pause déjeuner, au point haut du parcours à 690 m d’altitude.
  • Nous amorçons ensuite le retour vers Sorèze, par la bordure de la forêt domaniale de Saint-Amancet – Sorèze rejoignant les hauteurs surplombant la carrière de Sorèze en exploitation (lieu-dit « La Fendeille »). 
  • Nous atteignons un secteur géographique assez particulier, s’agissant d’un causse calcaire perché au-dessus de Sorèze à plus de 500 m d’altitude. C’est le moment de découvrir les particularités de ce site, en empruntant le sentier karstique aménagé par le Comité de spéléologie régional de Midi-Pyrénées avec au passage des grottes, des dolines, un aven, la perte de ruisseau et les vestiges de l’activité minière pour l’exploitation du fer dès le Moyen-Âge.
  • Redescente ensuite par un joli sentier jusqu’à Sorèze en traversant le village et ses maisons restaurées pour rejoindre le parking.
  • Au final 17 km & 650 m de dénivelé positif sous une météo clémente, journée conclue par le pot habituel sur le chemin du retour, en respectant bien entendu les consignes sanitaires en vigueur !

  • Alain

 Jeudi 17 septembre 2020 – Saint Jean Poutge (32)

  • Au départ du parking de la « cale », ancien port de Saint Jean Poutge, nous sommes 11 à prendre l’ancien chemin de halage le long de La Baïse. Jusqu’à la construction du pont de Pléhaut en 1835, ce « poutge » (nom générique de chemin dans le sud-ouest) était la principale liaison routière entre Vic-Fézensac et Jégun).
  • Bien à l’abri du soleil, nous arrivons au Château de Herrebouc qui date du XIVème siècle et qui, aujourd’hui, est un domaine viticole, mais il est bien trop tôt pour faire une dégustation.
  • L’itinéraire suit la Baïse avant de quitter la rivière et nous amener à travers la campagne gersoise,
    toujours par des chemins ombragés ce qui est bien appréciable car le thermomètre commence à
    grimper.
  • Nous trouvons suffisamment d’ombre pour tout le monde dans un champ où nous nous installons pour le
    RTS.
  • L’après-midi, nous ne pouvons éviter le soleil mais, heureusement, vers la fin de la randonnée nous
    retrouvons quelques arbres avant de reprendre le chemin le long de La Baïse.
  • Belle balade à travers la campagne. Seul regret : pas de bar à l’arrivée pour le pot de l’amitié.
    Merci à Alain et Michel pour les photos.
    Penny

 Week-end 12 et 13 septembre 2020 - Grand tour du Pic du Midi d’Ossau

  • Tôt samedi, nous sommes 5 à quitter le parking de Bious Artigues sous un beau ciel bleu en direction de la cabane de Magnabaigt. Montée dans la belle forêt de hêtres pour aboutir sur un petit plateau avant de quitter le sentier principal et contourner la cabane encore occupée par les troupeaux de brebis. Nous prenons la direction du col de Lavigne pour prendre de la hauteur et profiter de la magnifique crête qui conduit au pic de Chérue. Vue sur le pic d’Ossau que l’on quittera rarement des yeux pendant les deux jours et sur l’autre versant jusqu’à la station d’Artouste. Nous croisons peu de randonneurs mais des brebis qui recherchent l’herbe en altitude.
  • Pause déjeuner dans une prairie agréable avant de redescendre. Des vautours fauves viennent tournoyer et plus bas, la surprise à quelques dizaines de mètres de nous, deux isards adultes et leur jeunes petits. Nous rejoignons le sentier habituel de la montée vers le col de Suzon lieu de bifurcation pour ceux qui escaladent le pic. Là, c’est l’affluence jusqu’au refuge de Pombie. 
  • Nous y posons le sac vers 15h pour aller faire un petit tour vers le Soum de Pombie et avoir une bonne vue sur le cirque d’Anéou et le col du Pourtalet. Nous croisons au retour de nombreux espagnols venus du parking en contrebas .  Pause pour la soirée au refuge fréquenté, toilette au lac pour les courageux, puis apéro avec le bon nectar local, le jurançon ! 
Journée bien remplie avec 1100 m D+ et 13 km. 

  • Dimanche, petit déjeuner à 7h pour un départ tôt aussi car la distance sera plus importante. Nous partons en direction du col de Peyreget en profitant du soleil levant sur le pic d’Ossau.  Deux petits lacs d’altitude avant le col puis première descente avec une partie pierriers, pas trop ardue par temps sec.
  • Passage à côté du lac de Peyreget presque vide avant d’entamer la bonne descente vers la cabane de Cap de Pount. Nous tournons le dos au Pic mais nous le retrouverons ! A la cabane nous espérions nous ravitailler en fromage, mais le berger n’est pas sur place. Nous entamons la remontée vers les lacs d’Ayous avec le chaud soleil dans le dos. Arrivée au lac Casterau au pied du pic éponyme, pause attendue pour le casse-croûte. 
  • Autour de ce lac, de nombreux mini-gouffres témoignent du caractère friable des roches calcaires et schistes et la richesse géologique de ce massif très anciennement constitué d’un volcan !  Ensuite, nous poursuivons la montée en croisant de nombreux groupes avant de contourner les lacs Bersau et Gentau au pied du refuge d’Ayous et de nouveau la magnifique vue sur le pic. Nous redescendons en passant près du lac Roumassot avant d’entrer dans la forêt ombragée pour rejoindre le gave de Bious Artigues et le lac, puis le parking. 
Arrivée vers 17h après 16km pour 750 m D+ et 1450 m D-

  • Un beau week-end montagne très ensoleillé qui s’est terminé par une halte au bar avec achat de fromages "Laborde" à Gabas.
                    
Rando animée par Daniel LABORDE avec photos d’Alain M, Jean Marie, Nicole et Régis. 

 Samedi 12 septembre 2020 - Sur le chemin de Dame Fines à Puybegon (81)

  • Nous sommes 4 ce matin. Nous partons de la place de la mairie pour descendre quelques marches et suivre le sentier.
  • Nous contournons un étang et nous poursuivons notre balade puis nous montons par un sentier de feuillus qui nous amène à saint Cécile de Mauribal. Après une halte pour admirer le panorama et la chapelle, c'est la pause déjeuner. 
  • Nous continuons notre route qui nous ramène place de la mairie. 
  • Au final 14km 430m de dénivelé, et nous faisons une halte rafraîchissante pour clôturer cette journée.         
Serge

 Du 6 au 17 Septembre 2020 - Trek dans les Dolomites

  • La COVID-19 aurait pû avoir raison de notre projet , mais c'était sans compter sur notre détermination. En effet en dépit des annulations de vol et des contraintes en refuge, nous décidons à 7 de partir en voiture pour un périple de 1300 km avant de nous engager dans notre trek.
  • Le trek lui même consistait à traverser les Dolomites du Nord au Sud en empruntant l'Alta Via 1 (145km et 9000m de D+).
  • Le reste ne se décrit pas, ce fut du pur plaisir pour les yeux et une super aventure. Les photos parlent d'elles mêmes.
Marc

 Dimanche 30 août 2020 : De Cuxac-Cabardès (11) au Lac de Laprade-Basse

  • Ce dimanche 30 août 2020, nous étions 9 au point de rendez-vous, Covid 19 oblige, à proximité du bourg de Cuxac-Cabardès, sur le versant sud de la Montagne Noire à 500 m d’altitude. Temps frais couvert, sans pluie au départ, mais nous avions essuyé quelques belles averses en chemin, et vent d’ouest aidant, nous avions toute raison de croire que nous n’échapperions pas à quelques averses !
  • Départ du parking de la Chapelle Saint-Pierre en direction du nord et du lieu-dit « Les Izoules » où nous avons trouvé abri pour la première averse heureusement de courte durée, avant d’entamer la montée. Nous sommes au point bas de la randonnée dans le fond de la vallée de la Dure.
  • Montée tranquille sur un sentier tracé en pente relativement douce dans des affleurements de schistes, avant de traverser une belle cédraie et de rejoindre des vestiges d’une ancienne carrière de lauzes. Belle vue sur la plaine de l’Aude et Carcassonne en devinant la cité ; seuls les premiers contreforts des Pyrénées sont visibles avec ce ciel chargé.
  • Progression toujours en pente douce en direction du nord, jusqu’à ce que le sentier rejoigne une piste forestière. En suivant cette piste, nous arrivons à un premier champ d’éoliennes en pleine activité, dressées bien au-dessus d’une forêt de vieux sapins. 
  • Nous poursuivons notre chemin sur cette piste en direction d’un second champ d’éoliennes de l’autre côté d’une petite route départementale. Nous progressons au pied de ces éoliennes, en croisant d’ailleurs une parcelle expérimentale arborée de l’INRA, avant de retraverser cette route départementale.
  • Nous empruntons un autre chemin qui serpente dans le couvert boisé. Nous atteignons, jouxtant ce chemin, un petit plan d’eau alimentant l’une des sources du ruisseau des 9 fontaines : plan d’eau avec une eau claire et couvert de plantes aquatiques à petites feuilles (variété de nénuphars ?).
  • Nous traversons de beaux sous-bois avec les premiers rayons de soleil du jour, à 800 m d’altitude, avant d’atteindre le lac de Laprade-Basse. Le barrage sur le vallon de la Dure a permis la création de ce plan d’eau pouvant contenir 9 Mm3, inauguré en 1985 par le Président Mitterrand. Nous franchissons sur la digue la Dure et rejoignons ainsi la commune de Les Martys, dernière commune de l’Aude avant le Tarn.
  • Nous poursuivons notre chemin à destination du village en passant par son parcours de santé et faisons la pause pique-nique à l’orée de la forêt sous des arbres centenaires, dans une atmosphère assez humide.
  • Nous reprenons ensuite notre route en traversant Les Martys, connu des historiens pour ces ferriers importants datant de l’époque romaine, puis nous entamons une longue descente pour revenir au point de départ.
  • Au final 20 km et 500 m de dénivelé positif avec en prime un bon bol d’air sous de rares averses !

      Alain
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