Mars 2016

Jeudi 3 mars : raquettes dans les environs du Mourtis (31)

Enfin une vraie randonnée raquette … avec plein de neige !!! On en avait entendu parler, mais on n'y croyait plus...Et pourtant, elle y était cette fois. Et elle va donner du plaisir aux 9 courageux qui y ont cru ce jour-là.
Après avoir laissé de côté la route du Mourtis et nous être enfoncés dans la vallée du Ger, la neige sur la route nous contraint à nous arrêter à un peu plus de 900 mètres d'altitude, non sans avoir effectué au préalable le ½ tour qui devrait nous permettre de pouvoir repartir sans difficultés, car … il neige encore. Obligation de nous équiper tout de suite des raquettes, nous n'aurons pas à les porter au départ. Les arbres sont tout blancs et par moment, cela tombe encore dru. Mais la montée se fait avec plaisir car la montagne aussi blanche, c'est un vrai régal en cet hiver 2015/2016 bien doux !
Petit à petit, la couche devient plus épaisse et la neige qui était quand même un peu humide au départ, se fait de plus en plus fine et légère, de la vraie poudreuse toute récente.
Midi arrive et nous parvenons à la cabane du Col d'Atigascou à 1350 mètres d'altitude, avec 40 cm de bonne poudreuse. Heureuse bonne surprise, il y a du bois bien sec dans un coin, des chaises, une table... et un poteau pour soutenir une poutre du plafond qui devient un peu faible. Comme nous avons pris avec nous du petit bois bien sec, des journaux et les fameuses allumettes sans lesquelles rien n'est possible, bientôt un beau feu brille dans la cheminée et commence à réchauffer les lieux qui sont quand même un peu humides.
Pas de sieste dans cet environnement, mais nous allons avoir le bonus de la journée en reprenant le chemin du retour : une descente directe dans le sens de la pente et hors des sentiers mais à travers la forêt, chacun fait sa trace et s'enfonce avec gourmandise dans la poudreuse. C'est bien plus rapide qu'à l'aller et quel bonheur !
Un peu plus beau, c'est un peu moins sympathique car la température a gagné quelques degrés et c'est la pluie qui remplace la neige : il faut changer d'équipement et finir par abandonner les raquettes car le goudron commence à se montrer. Mais nous n'aurons pas de difficultés à faire repartir nos voitures, la route est … noire.
Mais nous aurons fait nos 12 ,5 km et 600 mètres de dénivelé.

photos

Samedi 12 mars : Foret de Sivens [Lisle sur Tarn] (81)

15 personnes au départ de la rando .

Nous nous étions garés sur le parking du domaine viticole les Bories
Vieilles ( avec leur accord obtenu au téléphone )
Le temps était sec mais un petit vent froid nous a un peu gêné.
Rando sportive : 17 km prévus qui se sont transformés en 19.6 ( cette
fois-ci ce n'était pas de ma faute ) . Le tracé initial a été perturbé par
le projet de construction du barrage et nous avons dû contourner des
obstacles.
Nous avons eu nos 500m de dénivelés
Cette rando reste très agréable avec des passages ensoleillés et en forêt.
L'aire de pique-nique avec tables et chaises se trouve à mi-chemin ( un plus)
Nous avons terminé notre journée par une dégustation des vins ( et achats )
ce qui nous a fait rentrer vers 19h

Dimanche 20 mars : Barbazan en petite montagne, vers le refuge St Martin (31)

Décidée un peu en dernière minute, la randonnée a quand même recueilli la participation de 13 adhérents. Passé Muret, il semble que le ciel se dégage un peu et alors que nous avons quitté Léguevin sous un ciel bien plombé, nous commençons à apercevoir quelques tâches blanches dans le lointain et bientôt la barre blanche des Pyrénées apparaît, devant nous le Pic du Midi est splendide sous le soleil !
Pas de répit : dès le départ, la montée est bien ardue et il fait vite chaud avec nos équipements adaptés à l'hiver alors qu'aujourd'hui, c'est le premier jour du printemps. Un peu d'hésitation alors que les chemins sont nombreux et il faut franchir du fil de fer (heureusement non électrifié) pour nous remettre dans la trajectoire! Tout devient alors plus simple et il suffit de suivre les repères. La forêt est belle, que cela doit être agréable en été !
Quelques virages plus loin, le chemin se rétrécit et des troncs d'arbres sont encore en travers du chemin, certainement des reliquats des tempêtes du dernier automne. Il se font d'ailleurs un peu plus nombreux et bientôt, c'est devant un vrai enchevêtrement de troncs, de branches, de ronces que nous devons faire halte. Il semble impossible de continuer et aucune solution simple de contournement ne nous saute à l'oeil, d'autant que d'un côté » la pente est bien abrupte et que de l'autre ça grimpe trop fort. Et malgré l'aide de la carte IGN bien utile dans ces moments-là (le GPS ne donne pas la même vue d'ensemble), il n'y a pas d'autre solution que de faire demi-tour pour repartir presqu'au point de départ et reprendre le circuit à l'envers, sachant que nous ne pourrons le faire en entier.
Lorsque nous reprenons la montée, il est déjà près de midi et nos ambitions sont donc réduites. Quelques belles vues sur la vallée qui conduit à Luchon et puis une belle bâtisse au Près du Gès qui nous offre ses équipements pour la halte avec sa table, ses bancs,... et son toit tout neuf ! Mais arrêter là serait abandonner le reste de la montée et nous continuons jusqu'aux Paloumères, un carrefour de chemins, pas bien loin de l'endroit où nous avons fait demi-tour, il y a maintenant plus d'une heure et demie !
Halte bienvenue donc, d'autant que le soleil daigne faire encore quelques apparitions. Mais au moment de repartir et alors que nous aurions bien volontiers poursuivi un peu le chemin, quelques gouttes de pluie refroidissent l'enthousiasme et nous décidons, une nouvelle fois, de faire demi-tour.
La carte IGN est une nouvelle fois mise à profit pour trouver une solution qui nous permette de faire une vraie randonnée de journée... et nous repassons pour la troisième fois au même endroit ! Pas courant chez nous !!! Dans la descente qui suit, un bruit surprenant en mars : le tonnerre se fait entendre et même plusieurs fois. Mais rien ne tombe cette fois, même si le ciel est bien sombre du côté de St Gaudens ou par moment vers Luchon. Nous terminerons la randonnée en admirant primevères, jonquilles et autres fleurs qui tapissent le sol, des troncs d'arbres secs qu'on croirait tordus par quelques géants et des pierres moussues, pas difficile de trouver le nord !
Au final, après tous ces soucis, 18 km et 650 mètres de dénivelé, une petite montagne bien sympathique au final !
La surprise sera pour le retour : juste avant le péage de l'A64, les éclairs illuminent le ciel tout proche et bientôt, un vrai déluge s'abat sur nous, avec de beaux et bons grêlons qui font un bruit d'enfer sur les voitures. Le sol est tout blanc, les voitures s'arrêtent où elles peuvent sur la bande d'urgence, sous les ponts... Quelques kilomètres plus loin, la route est sèche !