Juillet 2016

Dimanche 31 juillet 2016 - Pic de Cabanatous et étang de Labant (09)

Une bonne participation pour cette rando montagne qui promettait beaucoup, au vu des commentaires glanés sur internet qui vantent tous la beauté des panoramas. Bien sûr, il ne fait pas particulièrement beau au rendez-vous, mais l'espoir nous anime et la météo ne dit-elle pas : "pluies éparses"... On devrait être épargnés...

En cours de route, une petite bruine nous accompagne et au passage à Saint Girons, la direction de la montagne est bien indiquée : c'est là où le ciel est le plus chargé...

Arrivés au parking de Coumebière, c'est sous une petite pluie fine que nous nous équipons. On décide d'aller au moins au Port de Saleix et de voir si on poursuit ou pas. La visibilité sur le chemin est bonne mais les nuages sont juste au-dessus de nos têtes. La discussion est vive entre les "régionaux" qui connaissent la météo locale et les "étrangers" qui sont complètement ignorants des phénomènes locaux qui devraient nous autoriser un peu d'optimisme... Et très rapidement, il ne pleut plus et on monte.

Un peu avant d'arriver au Port, le ciel se déchire, le soleil fait son apparition, on voit distinctement au loin un morceau de montagne escarpée et les "régionaux" exultent : on vous l'avait bien dit...

Cela n'a duré que quelques minutes, mais il allait falloir se contenter de cela et les "étrangers" vont avoir l'occasion d'apprécier la météo locale, mais on ne savait pas encore à quel point...

Au Port de Saleix, pas de pluie et tout le monde décide de poursuivre. Seul bémol, comme les nuages bouchent toujours l'horizon, c'est le plan B qui va s'appliquer avec le contournement du Pic au lieu du sommet.

100 mètres plus haut (rapidement remontés), le vent fait son apparition et un peu plus loin, les premières gouttes se font sentir, alors que nous longeons l'étang d'Alate. C'est ensuite que tout se gâte.

Pour la pause de midi, difficile de trouver un endroit un peu abrité du vent et c'est un concours à celui qui sera le premier à avoir fini de manger debout : on a certainement battu des records ce jour-là. Et puis il faut atteindre le col de Las Fouzès avant de commencer la descente : par beau temps, certainement la plus belle partie de l'itinéraire puisqu'on est en corniche large. Mais là, avec le vent de travers violent, la pluie qui cingle, le chemin détrempé avec les flaques d'eau et la température qui baisse, c'est un vrai calvaire pour tous. Tous les vêtements prennent l'eau même ceux normalement conçus pour résister, les chaussures également ... Cerise sur le gâteau : quelques coups de tonnerre se font entendre dont un qui devait ne pas être trop loin.

A l'arrivée, c'est à celui qui laissera le plus d'eau avant de se changer... et de se réchauffer un peu dans les voitures.

Donc, ne cherchez pas le lien pour les photos, on les ramènera la prochaine fois...