Samedi 4 juillet 2015 - Pique d'Endron

Nous nous retrouvons à Vicdessos pour prendre, comme de coutume, notre café matinal après deux heures de route depuis Léguevin.
Neuf randonneurs ont répondu à mon invitation pour m'accompagner voir le panorama de la Pique d'Endron.
Arrives sur le parking de la petite station de ski de Goulier, nous nous équipons pour la journée avec beaucoup d'eau, car le temps promet d'être très chaud.
Nous attaquons doucement en suivant la piste des engins d'entretien de la station jusqu'à la réserve en eau des canons à neige. Là nous obliquons vers un Orry pour nous rendre sur la crête qui descend du Pic de Sarrasi.
La montée se fait ici un peu plus raide tout en restant cependant régulière.
Après moins de deux heures de marche, le groupe atteint le sommet du Pic Sarrasi d'où la vue sur la chaine des Pyrénées est déjà très intéressante. Nous avons notamment une vue imprenable sur l'étang de Gnioure.
Les plus courageux se délestent de quelques affaires pour attaquer notre but de la journée, la Pique d'Endron, 250 m plus haut.
L'arrête qui mène au sommet est un peu plus ludique, avec quelques passages ou il faut poser les mains et ne pas trop souffrir de vertige. Cependant avec un minimum de prudence cette ascension ne pose pas de problèmes.
La vue du sommet est à couper le souffle. Sur 360° toute la chaine des Pyrénées est devant nous avec quelque uns de ces sommets mythiques.
Après un repos venté, nous reprenons le chemin de la descente, toujours prudemment, pour retrouver nos collègues avant le repas de midi, que nous prenons toujours au soleil car l'ombre est absente de toute cette randonnée.
Le retour aux véhicules se fera un peu hors sentier pour ajouter un peu de piment. Hélas, à mon grand regret, cela n'a pas été du gout de tout le monde, car la marche n'était pas toujours aisée.
Nous nous retrouvons autour d'une bonne bière méritée, car nous avons beaucoup souffert de la chaleur, mais je pense que tout le monde était content de sa journée.

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Jeudi 16 juillet 2015 : depuis Alos, en petite montagne le chemin et le pic de la Quère

Départ de bon matin pour une petite équipe qui habituée à Plaines et Vallons veut tâter un peu de la montagne et essayer de découvrir les beaux paysages dont on profite lorsqu'on monte vers les sommets.

Comme le Tour de France qui va passer à quelques kilomètres de nous (et dont nous entendrons une bonne partie de la journée le moteur d'avion qui le survole), nous aurons droit au cours de notre périple à franchir 3 cols de moyenne altitude : le Plantach, l'Artigue et le Catchaudégué.

Dès le départ, une belle montée avec 500 mètres de dénivelé permettant d'atteindre ce qui sera notre point culminant, le Pic de Quère. Restons raisonnables, il s'agit d'un beau dos rond couronné encore de quelques arbres ce qui permet une halte bienvenue. Il fait très beau, mais la chaleur annoncée se fait vite sentir et nous allons bien suer tout au long de cette matinée.

Nous cheminons ensuite en terrain découvert ce qui permet d'avoir de belles vues sur les Pyrénées ariégeoises et leurs plus hauts sommets, le Valier n'est plus très loin, visuellement bien sûr.

Une belle surprise au moment de midi : alors que nous atteignons le col de Catchaudégué, 2 belles tables de pique-nique nous tendent les bras dans un espace bien ombragé. Un petit moment de sieste ensuite pour quelques-uns, mais dans un calme tout relatif car les conversations n'ont pas cessé !

Alors qu'une chaleur de plomb se faisait sentir à midi, une heure plus tard au redémarrage, le ciel se fait menaçant et de gros nuages noirs commencent à bourgeonner au-dessus de nos têtes. Les premières gouttes commencent à tomber alors que le tonnerre gronde de temps à autre, mais pas dans notre environnement immédiat. Nous sommes déjà dans la descente, aussi humide que l'autre côté était sec.
Mais les intempéries resteront raisonnables, sans commune mesure avec ce que les coureurs du Tour (et les spectateurs, n'est-ce pas Président ?) vont connaître à quelques kilomètres du côté du plateau de Beille !!!

Samedi 18 juillet : de l'Hospitalet près Andorre à l'étang de Couart

Départ de bon matin pour le petit groupe avec une météo laissant la possibilité aux orages d'occuper une partie de l'après-midi, halte à Tarascon sur Ariège pour compléter le ravitaillement et on suit la file des véhicules qui se rendent un peu plus loin pour une activité bien différente, au Pas de la Case !

Dès le départ, après la traversée de la route, une montée bien accentuée au-dessus de la centrale électrique EDF donnant très rapidement une belle vue sur la vallée de l'Ariège et ses voies de communication (route, fer, lignes électriques,…). Nous passons et repassons sous la conduite forcée d'alimentation de la centrale. Un petit replat et nous laissons sur notre gauche le chemin qui conduit vers une autre randonnée classique en direction de l'étang de Siscar.

Nous atteignons, sous un ciel uniformément bleu, le barrage EDF et les quelques pêcheurs qui y pratiquent leur sport favori. C'est ensuite l'étang de Pédourrès et les galeries creusées par EDF pour canaliser l'eau des montagnes vers sa centrale. Mais elles sont bien fermées et il n'est pas question d'y pratiquer de la spéléologie ! De l'autre côté, nous découvrons le col de Puymorens et les montagnes espagnoles au loin.

Prochaine étape et but de notre sortie : l'étang de Couart. Mais y parvenir semblera bien long à certains : les petites montées succèdent aux petites montées, le terrain est assez accidenté et le temps passe vite. Après le passage auprès d'un vieux pluviomètre, il faut encore franchir le dernier ressaut et l'étang qui se cachait jusque là commence à apparaître devant nous, bien entouré par les sommets environnants. La difficulté sera de trouver un coin ombragé pour le pique-nique car il fait chaud et le site est très minéral. Mais quelques petits arbustes feront l'affaire !

Le retour ne posera pas de problème particulier. Seul le doute sur les orages va nous accompagner : quelques coups de tonnerre lointains nous font comprendre que la météo avait bien analysé la situation. Heureusement l'orage qui venait du Pas de la Case et qui semblait à un moment se diriger vers nous aura la bonne idée d'aller visiter le col de Puymorens en face et de plonger ensuite dans la vallée de l'Ariège, nous laissant bien au sec pour toute la descente.

Une petite boisson rafraîchissante à côté du passage à niveau de l'Hospitalet et nous n'avons plus qu'à reprendre la route de Léguevin, précédés et suivis par les mêmes visiteurs du Pas de la Case…

Week-end à Gavarnie : 25 et 26 juillet 2015

Samedi 25 : Nous sommes 17 à prendre le sentier au départ de Gèdre pour les granges de Hountas. Après 700m de montée assez raide et 2h30 d'effort, nous trouvons une dizaine de belles granges disséminées sur le plateau. C'est le coin idéal pour notre pique-nique.
Nous poursuivons ensuite un peu sur le plateau de Coumély avec l'espoir d'apercevoir le cirque de Gavarnie : malheureusement nous sommes de plus en plus dans le brouillard et nous nous contenterons de voir de l'autre côté de la vallée, la passerelle de la via ferrata de Coumély (week-end de fin juin) et le Chaos.
La descente s'avère longue et pénible pour certains, mais nous sommes bien dans les temps pour reprendre les véhicules et rejoindre le gîte de Saugué, tout en haut du plateau de Saugué. Là aussi, le cirque est bien caché et la température est assez fraiche !
18h, nous redescendons pour aller prendre nos places pour le spectacle et rejoindre à pied la prairie de la Courade (mais non, ça ne monte pas !). Là, enfin, le cirque se montre !
Le pique-nique nous permet de patienter, puis nous nous emmitouflons au mieux pour résister à la température qui n'a rien d'estivale (bonnet, gants, capuche, polaire, coupe-vent et même couverture de survie !). A 21h, alors que la luminosité baisse, le spectacle démarre par quelques vers de Victor Hugo. Puis pendant 2h, c'est l'histoire du retour d'Ulysse à Itaque qui se joue tantôt sur une longue scène, tantôt sur le flan de la montagne. Il est 23h quand les dernières fumées s'éteignent et nous nous joignons à la longue colonne qui redescend sur Gavarnie à la lumière des frontales et des torches.

Dimanche 26 : 7h : le réveil est difficile, la nuit n'a pas été longue. Mais le petit déjeuner au soleil face au cirque recharge les batteries de toute l'équipe.
Le départ de la rando de ce dimanche se situe à la station de ski de Gavarnie. La piste de ski nous amène tranquillement au col de Mourgat, 500m plus haut. Là 3 équipes se forment : l'une s'installe là pour profiter de la vue panoramique sur tous les sommets du cirque de Gavarnie, une autre s'attaque au Mourgat avec l'escalade d'une courte cheminée avant de s'enthousiasmer devant la vue, et les derniers prennent la ligne de crête pour atteindre le Pic de la Pahule.
Après une descente parfois délicate, nous nous rejoignons tous au col et décidons de regagner le parking.
Puis nous gagnons le col des Tentes et montons à pied ( dénivelé 70m) au port de Boucharo à 2278m. Nous pique-niquons donc en Espagne, sous le Gabiétous. Après la sieste pour la plupart et une courte descente côté espagnol pour quelques-uns, ce week-end, riche en souvenirs variés, s'achève.

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